Alors que Florent Pagny poursuit sa bataille contre un cancer des poumons qui complique son quotidien depuis un an et demi, son nom est maintenant associé à une sombre affaire qui fait les gros titres. Il serait impliqué dans un scandale financier.
La révélation est saisissante, rapporte le magazine Ici Paris. L’ex-coach de The Voice aurait reçu la coquette somme de 271 000 euros au titre d’aide à la création artistique ! Et il ne serait pas le seul à profiter de ces sommes colossales : 120 000 euros pour Bernard Lavilliers, 119 000 euros pour Benjamin Biolay, 154 000 euros pour Juliette Armanet… Les chiffres donnent le tournis.
Ces subventions ont été attribuées à ces artistes en 2021, et l’étonnement monte d’un cran en découvrant même le nom de Johnny Hallyday parmi les bénéficiaires ! Un montant total de 333 890 euros aurait été versé sur ses comptes entre 2019 et 2022, alors que le rockeur légendaire nous a quittés en 2017.
En réalité, il n’y a rien d’illégal puisque ces aides de l’Etat sont destinées à la créations artistiques. Toutefois, comme le précise la publication, selon la Cour des comptes, ces subventions auraient été distribuées en perdant de vue leur objectif initial, qui était de soutenir la diversité musicale, les nouveaux talents et les projets innovants.
Si l’on se base sur cette description, il semble que peu des chanteurs mentionnés ci-dessus correspondent à ces critères. Pourtant, une part conséquente de ces aides se retrouve dans les poches de ces artistes et producteurs qui, compte tenu de leur notoriété et de leurs revenus, ne semblent guère en avoir besoin. On pourrait presque affirmer qu’ils s’accaparent la part du lion, laissant ainsi des miettes aux jeunes artistes et aux petits labels qui, eux, en auraient bien besoin.
Selon les informations du Figaro, la Cour des comptes se questionne justement sur « l’utilité d’aides conséquentes octroyées à des projets menés par des artistes déjà établis et dont l’équilibre économique ne semble pas nécessiter de soutien particulier ».
Les mots sont sous-entendus, mais leur signification est claire. Pour sa part, la Société civile des producteurs de phonogrammes de France (SPPF) défend sa position en affirmant que 90 % de ces aides ont été allouées à des projets portés par de "nouveaux talents". Mais elle émet également une inquiétude : la crainte que les artistes générant d’importants droits d’auteur ne décident de quitter le navire s’ils estimaient ne pas recevoir suffisamment d’aides. Un aveu étonnant pour des artistes dont la fortune est déjà considérable.
Florent Pagny et les héritiers de Johnny Hallyday dont les noms ont été cités, n’ont pas commenté cette affaire qui a animé les réseaux sociaux.
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