Comme le rappelle le magazine Ici Paris, la séduisante brune est au prise avec une maladie incurable. Sa nature, la nordiste l’a prisée lors d’une récente prise de parole.
Le 14 décembre prochain, la jeune femme de 21 ans cédera sa couronne à une nouvelle Miss, avec la satisfaction d’avoir accompli sa mission.
Ce rôle n’a pas été de tout repos pour cette étudiante en mathématiques qui, le 16 décembre 2023, est passée soudainement de l’ombre à la lumière.
En étant élue « plus belle femme de l’Hexagone », la reine de beauté originaire de Dunkerque ne s’attendait pas à être confrontée à une vague de critiques en raison de son allure androgyne.
À l’époque, peu savaient que derrière cette apparence se cachait une lutte quotidienne contre une maladie rare.
Ève Gilles souffre en effet depuis l’enfance de dyskinésie paroxystique, une pathologie héréditaire transmise par son père.
Elle se caractérise par des « crises brèves affectant les mouvements corporels », avait-elle expliqué lors d’un entretien accordé au Parisien.
« À 8 ans, j’ai commencé à ressentir une perte de contrôle de certains de mes mouvements... J’avais dit à mes parents que je pensais avoir un tic », confie-t-elle.
En grandissant, la situation n’a fait qu’empirer. Les crises, plus fréquentes à l’adolescence, lui ont fait ressentir un décalage avec son propre corps.
« C’étaient des mouvements incontrôlables, les jambes qui lâchent, les bras, les yeux... comme si mon corps se déconnectait », raconte celle qui serait un coeur à prendre. Heureusement, elle suit désormais un traitement qui lui « permet d’aller mieux ».
Depuis qu’elle a 15 ans, Ève Gilles est suivie par la même neurologue lilloise, qui a finalement trouvé un traitement capable de soulager ses symptômes après un « lourd parcours médical ». Elle ne se sépare jamais de ses comprimés, qu’elle garde toujours sur elle, au cas où.
« J’avais un nombre incalculable de crises par jour ; c’est passé à trois ou quatre, puis presque aucune, en adaptant la dose », a fait savoir Miss France.