Éric Dupond-Moretti a perdu « 15 fois plus » d’argent en devenant ministre ! Un choix qu’il assume « sans l’ombre d’une hésitation »

– par Nolwenn A. Dalpiva
 Éric Dupond-Moretti a perdu « 15 fois plus » d'argent en devenant ministre ! Un choix qu'il assume « sans l'ombre d'une hésitation »

Éric Dupond-Moretti s’est laissé aller à quelques confidences sur le coût de son engagement politique. Invité de Frédéric Lopez dans l’émission Un dimanche à la campagne sur France 2 ce 9 novembre, l’ancien ministre de la Justice est revenu sur le « sacrifice financier » qu’il a consenti pour rejoindre le gouvernement.



L’ avocat, qui a récemment été hospitalisé, a évoqué les coulisses de sa nomination en 2020. Lorsque le Président Emmanuel Macron lui a proposé de prendre les rênes du ministère de la Justice, il l’a acceptée immédiatement : « Je lui dis oui sans l’ombre d’une hésitation », a-t-il confié à l’animateur.

À lire : Eric Dupond-Moretti donne la réplique à Patrick Sébastien dans un téléfilm sur France 2

Pourtant, une fois sorti de l’Élysée, le doute s’est « rapidement installé ». L’ancien garde des Sceaux a révélé avoir eu une petite discussion intérieure : « Je me dis quand même que tu as peut-être été un peu vite. Tu sais où tu vas ? Tu sais ce que ça représente ? Tu sais que tu vas perdre beaucoup d’argent ? », a-t-il raconté avec un sourire.

Et pour cause, le sacrifice financier est de taille ! En tant qu’« avocat », Éric Dupond-Moretti gagnait « 15 fois plus que son salaire de ministre ». Une réalité qu’il a rapidement relativisée : « Mais ça, j’y pense après », a-t-il précisé.

Pour celui qui a longtemps « critiqué l’institution judiciaire », refuser ce poste aurait été « inconcevable ». « Avoir les clés du camion et ne pas monter dedans, c’est pour moi une forme de lâcheté absolue », a-t-il expliqué à Frédéric Lopez.

Son arrivée au ministère n’était donc pas motivée par l’appât du gain, mais bien par la volonté d’« assumer ses responsabilités » et de mettre en pratique ses convictions. Un engagement qui a un prix, mais que l’ancien garde des Sceaux « assume pleinement ».