Emmanuel Macron recadre un ado : La suite de la vidéo dévoilée

Emmanuel Macron, qui a recadré un ado à l’issue des commémorations de l’Appel du 18 juin au Mont-Valérien à Suresnes (Hauts-de-Seine), a publié l’intégralité de la séquence sur son compte Twitter, accompagnée de la suite de l’échange qui avait le buzz.
"Vous êtes en quelle classe ?", demande le président après le sermon adressé à l’adolescent qui lui avait lancé "ca va Manu ?".
"3e", répondent les élèves face à lui. "Bon, ben il y a encore du boulot hein. Donc le brevet la semaine prochaine et je compte sur vous pour la suite", poursuit le président de la République.
"Je l’ai déjà", enchaîne alors l’adolescent en question.
"Tu l’as avec les points ?", lui répond Emmanuel Macron.
"Mais j’ai déjà tous les points".
"Ouais, mais il faut quand même le passer (...) Le plus haut possible".
"Pourquoi la mention quand on a déjà le brevet ? "
"Pour montrer aussi ce dont tu es capable et aller le plus loin possible (...) Il faut penser à la suite et être un exemple. Ceux que tu es venu honorer aujourd’hui, ils ne se sont pas juste contentés d’avoir la barre. S’ils avaient suivi ça, ils seraient comme beaucoup à l’époque chez eux (...) Il ne faut pas toujours se poser ces questions-là, il faut aussi se dire vers quel idéal je dois aller".
?ref_src=twsrc%5Etfw">18 juin 2018Le respect, c’est le minimum dans la République – surtout un 18 juin, surtout en présence des compagnons de la Libération. Mais cela n’empêche pas d’avoir une conversation détendue – regardez jusqu’au bout. pic.twitter.com/CWtPDAALhK
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1008770776391127042
Avant cette séquence, le président avait rappelé l’adolescent.
"Tu m’appelles Monsieur le président, ou monsieur", avait, avant toute cette séquence sur le brevet.
"Non, ça tu ne peux pas...", avait ensuite lancé Emmanuel Macron alors qu’il serrait la main de collégiens ayant assisté à la cérémonie d’hommage.
"Tu es là dans une cérémonie officielle, tu te comportes comme il faut. Tu peux faire l’imbécile, mais aujourd’hui c’est la Marseillaise et le Chant des partisans. Tu m’appelles Monsieur le président de la République, ou monsieur. D’accord ?", avait-il ajouté.
Le jeune avait entonné les premiers mots de l’Internationale à l’approche du chef de l’Etat, s’était excusé en lui disant : "Oui, monsieur le président".