Alors que le chagrin suite à la perte de sa mère Jane Birkin est encore vif, Charlotte Gainsbourg ne faillira pas à sa promesse de marquer l’ouverture de la Maison Gainsbourg en honneur à son père.
Charlotte Gainsbourg montera les marches du Festival de Cannes pour présenter en ouverture, Les Fantômes d’Ismaël, dernière réalisation d’Arnaud Desplechin dans lequel elle endosse le rôle d’une femme consciente du temps qui passe.
Pour M, le magazine du Monde, la compagne d’Yvan Attal évoque le temps qui passe, et la perspective de la fin de sa carrière.
« J’aurais dû davantage travailler, faire plus de films. Tout ça a été trop épisodique", a-t-elle dit lors d’un entretien accordé à « M » Le Magazine du Monde.
« J’aime bien avoir des regrets, et l’idée de ne pas être satisfaite (...) Aujourd’hui, alors que je me rends compte à quel point j’aime tourner, cela va s’arrêter », a-t-elle ensuite déclaré.
« Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas encore beaucoup de choses à réaliser, mais il va falloir les faire différemment. En acceptant le vieillissement. Comme Simone Signoret autrefois. Mais mon problème, comparé à cette dernière, c’est que je n’ai jamais été très belle », poursuit Charlotte Gainsbourg.
Au cours de cet entretien, la comédienne a aussi évoqué sa relation qui n’a pas toujours été facile avec
Serge Gainsbourg.
« Nous avons vécu ensemble le temps du tournage. C’était compliqué, j’aime mon père plus que tout, mais j’ai eu tellement de mal à me faire une vie. Il était saoul en permanence, c’est éprouvant à vivre pour une enfant. En public, c’était difficile. Je me transformais en flic sur le tournage, je guettais les écarts », dit-elle.
Ces articles devraient vous intéresser :