Céline Dion, la version québécoise du rêve américain

– par Christophe Wiedemann
Céline Dion, la version québécoise du rêve américain

Céline Dion est d’une certaine manière la Lady Diana québécoise, rapporte « Paris Match », qui cite dans son dernier numéro Nicolas Fauteux, journaliste à Montréal.



« A ceux qui ne comprennent pas le rapport entre une star (…) et l’épouse d’un futur roi d’Angleterre, il suffira de rappeler que le Québec, pays de 6 millions et demi d’âmes francophones perdues dans un continent anglophone, a besoin d’étendards, comme d’autres de famille royale », explique l’hebdomadaire people, qui consacre un dossier aux funérailles de René Angélil qui se sont déroulées la semaine dernière en la basilique Notre-Dame de Montréal, là où la chanteuse avait épousé il y a 21 ans, René Angélil, son mentor.

« De toute l’histoire du Québec, elle est la première à avoir atteint de tels sommets au niveau international. Dans les années 1960, les Québécois étaient, à l’exception des Indiens, la population la plus pauvre d’Amérique du Nord », rappelle ensuite le journaliste Nicolas Fauteux.

« Depuis, une société moderne est née, dont Céline est l’icône. Un pur produit du terroir venu d’un petit village, qui n’a pas grandi dans un milieu aisé et qui n’a rien oublié. Céline Dion, c’est la version québécoise du rêve américain. Une fierté nationale », poursuit Nicolas Fauteux.