A l’annonce de la mort de René Angélil, le mari de Céline Dion, à l’âge de 73 ans des suites d’un cancer, Paris Match a décidé de lui rendre hommage en diffusant une ancienne interview de la chanteuse.
La chanteuse québécoise avait en effet reçu Paris Match pour évoquer l’état de santé de son mari dont le second cancer a été décelé à Noel 2013.
« Il avait un abcès à la bouche qui ne guérissait pas. C’était juste avant qu’on parte en Europe. Evidemment, on ne s’est pas dit tout de suite ? : “C’est un cancer ?!” Depuis son premier, en 1999, ça faisait si longtemps qu’il était en rémission... Mais tous ceux qui ont eu un cancer une fois ont toujours cette peur qui les habite », confiait Céline Dion avant de confirmer sur son homme était très inquiet.
« Il est allé voir mon médecin à Paris, le Dr Abitbol, qui lui a prescrit des antibiotiques et lui a conseillé, une fois rentré en Amérique, de passer une IRM de contrôle », poursuivait-elle.
« L’abcès a diminué mais était toujours présent. Je convaincs donc René de rendre visite à mon ORL à Los Angeles.
Celui-ci lui dit ? : “Je veux vous faire une biopsie, parce que vous dormirez mieux ce soir et moi aussi.” Le lendemain, je suis en répétition pour “The Voice” USA, et j’ai beaucoup de plaisir à retrouver Christina Aguilera avec qui je bavarde. Je remonte dans ma loge et je vois Rob Prinz, notre agent américain, et René… Ils ferment la porte. Je comprends tout de suite. René me dit ? : “Je suis allé voir le médecin aujourd’hui.” Puis ? : “J’ai le cancer.” Je ne sais pas comment réagir. Je ne pleure pas. Le temps s’arrête… Nous devons rester à Los Angeles, où René subit ses examens et reçoit ses premiers soins », a ajouté la chanteuse.
« Ils prélèvent des tissus au niveau buccal, puis testent pour savoir s’ils sont cancéreux ou non. Mauvaise nouvelle ? : les premières biopsies, analysées au fur et à mesure, sont positives. Donc, ils poursuivent leurs prélèvements jusqu’à l’os de la mâchoire. Si l’os est atteint, une équipe attend René dans un deuxième bloc pour une opération de douze à treize heures. Et là, enfin, première bonne nouvelle ? : l’os n’est pas touché. Je me remets à respirer ».
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