Arthur revient sur sa terrible dépression

– par Chloe B. Arieux
Arthur revient sur sa terrible dépression

Arthur était en proie à une grave dépression en 2007, après s’être retrouvé à la tête d’une fortune de 300 millions d’euros suite à la vente de ses parts de Ende­mol.



Et il n’a été sauvé que grâce au soutien de son ami Dany Boon, auquel il rend hommage dans les colonnes de Paris Match.

’Tout allait à merveille pour moi’, se souvient l’animateur star de TF1, qui tenait à l’époque le rôle principal de la pièce ’Dîner de cons’. ’Tous les soirs, dans ma loge, je m’allongeais et je pleurais’.

Et s’il en est sorti, c’est grâce à son ami, Dany Boon, qui l’a incité à entamer une psychanalyse. ’Tous les soirs, Dany entrait, me collait un Post-it sur le miroir avec un numéro de télé­phone et me disait : “Tu vas aller voir cette spécia­liste.” Je suis resté long­temps réfrac­taire. Dany n’a pas lâché. Il jouait Pignon et quand, sur scène, il me montrait son dossier avec sa tour Eiffel en allu­mettes, il y avait le Post-it collé sur la photo’, se rappelle-t-il.

« Je suis allé voir sa psy à recu­lons’, se rappelle-t-il. ’Elle m’a sauvé la vie, dans le vrai sens du terme’.

’On n’est pas préparé psycho­lo­gique­ment à la noto­riété, aux privi­lèges, même si on en rêve tous, même si j’étais persuadé que c’était ça, le bonheur, explique-t-il. Je faisais fausse route, j’étais malheu­reux que tout soit allé trop vite. Il y avait un énorme bordel dans ma tête, et ce travail analy­tique m’a aidé et m’aide encore à ranger’.

’Dany et moi avons eu la même enfance, les mêmes fêlures, explique l’ani­ma­teur. Je pense que, durant ces 25 années d’ami­tié, nous nous sommes colma­tés mutuel­le­ment, nous avons pansé nos bles­sures’, se réjouit-il.