Thierry Ardisson : Christine Bravo absente aux obsèques

Le monde de la télévision est toujours sous le choc après l’annonce du décès de Thierry Ardisson, disparu ce lundi 14 juillet. Les hommages affluent de toutes parts, mais une absence sera remarquée lors de ses funérailles : celle de Christine Bravo.
L’animatrice, amie de longue date de "l’homme en noir", s’est confiée au Parisien, évoquant pour l’occasion leur amitié de 40 ans. Et elle en profite pour révéler les raisons de son absence.
Un "coup de foudre amical" il y a 40 ans, une tristesse immense aujourd’hui
Christine Bravo a partagé un souvenir savoureux de leur première rencontre, il y a quatre décennies. "J’avais 26 ans, lui quelques années de plus. Il travaillait dans la pub et j’étais venue l’interviewer pour Le Matin de Paris où j’étais journaliste", s’est-elle remémorée.
Elle décrit un Thierry Ardisson "très beau, très speed", et une course folle en Solex sans casque, où il mettait "un fichu sur la tête comme une vieille bonne femme" pour berner les policiers. "On a tellement ri, qu’en partant on s’est promis de se revoir", a-t-elle précisé, parlant d’un véritable "coup de foudre amical".
Sans surprise, la disparition de son ami l’a profondément affectée. "Je suis très triste. Quel mec, c’était !", a-t-elle confié, révélant avoir été prévenue "il y a une semaine que ça n’allait plus du tout". Une attente douloureuse : "Cela faisait des jours que je ne dormais plus. Je l’ai accompagné par la pensée", a-t-elle ajouté, émue.
Malheureusement, Christine Bravo, qui a été confrontée il y a peuà des ennuis de santé, ne pourra pas être présente aux obsèques de Thierry Ardisson. La raison ? "Je suis en Corse", a-t-elle confié. Mais elle a promis d’honorer sa mémoire d’une manière très personnelle : "J’irai sur sa tombe régulièrement pour lui raconter les piapias de la vie parisienne, avec notre ami commun le producteur Philippe Thuillier."
Et c’est là que l’on découvre l’un des derniers paradoxes de ce grand homme de télévision. "Car j’ai cru comprendre qu’il voulait être enterré dans le Sud, loin de l’agitation médiatique. Un des derniers paradoxes de ce grand Parisien…", a-t-elle révélé.