« Sa descente aux enfers » : Léa Salamé en plein cauchemar au JT de France 2,

Depuis qu’elle a pris les commandes du Journal de 20 heures de France 2, Léa Salamé semble traverser le moment le plus difficile de sa carrière. Malgré le "ramdam médiatique" autour de son arrivée en remplacement d’Anne-Sophie Lapix, les audiences ne sont pas au rendez-vous.
Selon l’organisme Médiamétrie, dont les chiffres sont repris par le magazine Ici Paris, la maman de Gabriel réalise des scores inférieurs à ceux de sa prédécesseure, perdant plus de 100 000 téléspectateurs.
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Plus inquiétant pour la chaîne publique, l’écart avec le 20 heures de TF1 ne cesse de se creuser : seulement 3,78 millions de personnes la suivent chaque soir, quand ils sont 5,24 millions branchés sur la Une. Le 25 septembre, son journal est même passé sous la barre des 18% de part d’audience, au plus bas depuis sa prise de fonction.
L’ambiance est loin d’être à la fête dans les couloirs de France 2, d’autant que les critiques en interne commencent à fuser. Le 10 septembre, la CGT s’est fendue d’un communiqué au vitriol dénonçant les choix de la direction. Le syndicat fustige la chaîne pour avoir « misé sur tout ce qu’il y a de plus rance dans le spectre des opinions politiques » pour tenter de gagner la bataille de l’audience.
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Estimant que « le 20 heures est en passe de gagner le concours du journal le plus réactionnaire », le communiqué concluait par un cinglant « Félicitations pour ce journal d’Ancien Régime ».
Dans ce même communiqué, Léa Salamé, qui a sacrifié ses vacances pour le JT, est directement pointée du doigt par ses « collègues », venant alourdir un climat déjà tendu au sein de la rédaction.
Pour ne rien arranger, la nouvelle présentatrice est également devenue la risée d’Internet suite à plusieurs boulettes embarrassantes. Cinq jours après sa prise de fonction, elle a provoqué un moment de malaise en interrogeant Marion Cotillard sur sa vie privée.
« On a appris cet été votre séparation après dix-huit ans de vie commune, je voulais juste savoir si vous alliez bien ? », a demandé Léa. Interloquée, l’actrice a répondu après un long silence : « Merci, ça va. Ouais. Et vous, ça va ? » Un échange glacial qui aurait envenimé les choses.
Quelques jours plus tard, le 25 septembre, elle a commis une autre erreur en recevant Henri Guaino, l’ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, qu’elle a appelé « Claude Guéant » en direct.
« Heureusement qu’elle est solide, car elle traverse le moment le plus difficile de sa carrière », affirme un proche de la journaliste. Ayant quitté la matinale de France Inter pour la rédaction de France 2, Léa Salamé a pris un gros risque, sachant que cet emploi « ne l’a jamais franchement fait rêver » mais serait « surexposé. Mais pas autant », complète le même proche.
Malgré ses détracteurs, l’animatrice garde la tête haute en public. Elle se veut positive, notamment sur l’accueil des téléspectateurs. « Il y avait le risque du rejet. Je pense que je charrie quelque chose, à la fois physiquement et dans ma personnalité, qui pouvait déstabiliser les téléspectateurs », a-t-elle indiqué.
Seule « respiration » dans cette rentrée compliquée, son talk-show du samedi soir, Quelle époque !, continue de bien fonctionner, même si elle devra faire face au départ de son pilier, Philippe Caverivière, l’an prochain. « On ne va pas se mentir, c’est un coup dur », confie un ami.