C’est seul, sans Kate Middleton, que l’héritier du trône britannique, est arrivé ce samedi matin à Rome pour assister aux obsèques du pape François.
Vêtu d’un costume sombre, l’héritier du trône britannique est arrivé à la basilique Saint-Pierre pour se mêler aux centaines de chefs d’État et dignitaires réunis pour cet hommage planétaire.
Mais surprise : le futur roi n’était pas en première ligne. Contrairement aux autres têtes couronnées d’Europe, comme le roi Felipe et la reine Letizia d’Espagne ou la reine Mary de Danemark, installés au premier rang, William a été placé au troisième rang parmi les dirigeants mondiaux. Une disposition qui a fait grincer quelques dents outre-Manche.
La raison de ce placement étonnant ? Le protocole Vatican a été d’une précision chirurgicale. D’abord, l’Argentine, pays natal du pape François, a été privilégiée. Ensuite, l’Italie en tant que terre d’accueil du Saint-Père.
Après cela, les monarques régnants ont été assis "en ordre alphabétique, mais selon le français, la langue diplomatique".
Comme le précise The Mirror, Donald Trump s’est de fait retrouvé très bien placé, l’Amérique figurant sous "États-Unis d’Amérique".
Quant à l’Irlande, son président, en tant que chef d’État, est passé devant le prince William, simple héritier. Le prince, qui s’est rendu sur place sans son épouse, a donc été relégué derrière plusieurs délégations, y compris celles du Qatar et de la Serbie.
Cette décision a été commentée par le cardinal Vincent Nichols, leader des catholiques d’Angleterre et du pays de Galles.
« La combinaison de Rome et du Saint-Siège est géniale pour gérer ce type d’événements. Ils savent faire face aux égos des chefs d’État. Ce sera sans doute un nouveau chef-d’œuvre de mise en scène », avait-il indiqué.
">April 27, 2025