Pierre Richard « profondément choqué » par un « massacre » dont il a été témoin !

– par Nolwenn A. Dalpiva
Pierre Richard « profondément choqué » par un « massacre » dont il a été témoin !

À 91 ans, Pierre Richard revient sur le devant de la scène avec son neuvième film en tant que réalisateur, L’homme qui a vu l’ours qui a vu l’homme, sorti le 17 septembre dernier. Dans cette « fable lumineuse », l’acteur s’est filmé en ermite dans le Narbonnais, où il vit et possède un domaine viticole.



C’est en Sibérie, lors d’un tournage, que l’idée de son film lui est venue, après être tombé sur l’histoire d’un ours échappé de la Réserve africaine de Sigean qui gambadait... sur les terres de sa propriété à Gruissan (Aude) !

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L’acteur, qui « n’a pas toujours été un défenseur de la nature » avant d’acquérir sa propriété en 1986, a vu son amour pour l’environnement grandir par l’observation de ce qui l’entoure, comme le rappelle France Dimanche qui lui offre sa Une cette semaine.

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Celui qui a récemment perdu 10 kilos l’affirme simplement : « J’ai appris à aimer la nature et cet amour s’est élargi aux animaux ».

Ce lien intime avec la nature a rendu d’autant plus difficile la « funeste canicule de cette année ». Pierre Richard a été un témoin impuissant des « furieux incendies » qui ont ravagé sa région, détruisant « dix-sept hectares de forêts » et des maisons, tout en épargnant miraculeusement sa propriété.

Au micro de Sonia Devillers sur France Inter le 17 septembre dernier, le nonagénaire a avoué être « profondément choqué et traumatisé » par ce qu’il a vu. « C’est horrible ! », s’est-il exclamé, évoquant la nature dévastée, les « demeures qui sont des morceaux de vie » et, surtout, les « animaux brûlés vifs dans l’incendie monstre ».

Mais au-delà des « dégâts écologiques et matériels », une chose l’a « encore plus choqué » : le traitement de la tragédie par les journalistes. « J’ai vu les flammes de ma fenêtre. [...] Je n’ai jamais entendu un mot sur le désastre et l’horreur qu’ont vécus les animaux sur place », s’est-il sincèrement ému.

Fidèle à ses opinions, Pierre Richard, qui avait fait marchine arrière après avoir soutenu Gérard Depardieu, a conclu son intervention sur un appel à la responsabilité, militant pour que la « Terre n’appartienne pas qu’aux hommes ». Pour l’acteur, le temps du rire, son « héritage d’une enfance faussement dorée » où le rire était une nécessité, semble laisser place au « temps de réfléchir et de militer ».