Patrick Poivre d’Arvor parle de sa leucémie et la mort de ses filles

– par Chloe B. Arieux
Patrick Poivre d'Arvor parle de sa leucémie et la mort de ses filles

Patrick poivre d’Arvor, invité ce week-end de Vivement Dimanche, s’est confié récemment lors d’une interview accordée à « Gala », où il évoque non seulement la mort de ses trois enfants dont Solenn, mais aussi brièvement une leucémie qui lui a été diagnostiquée dans sa jeunesse.



« Etant survi­vant, je pense avoir eu un appé­tit de la vie plus fort qu’un autre », dit-il à propos de sa leucémie avant de se confier sur la mort de ses enfants.

« J’en ai perdu trois. La première, Tiphaine, a été victime de la mort subite du nour­ris­son. Au moment de sa nais­sance, comme de sa mort, j’étais en repor­tage, loin, je n’ai pas eu le temps de vrai­ment la connaître et cela résonne comme un regret », raconte le journaliste, interrogé sur la perte de ses enfants.

« Puis, il y a eu celle que l’on souhai­tait appe­ler Garance, qui n’a pas vu le jour car sa mère a eu un acci­dent de voiture et a perdu le bébé à quelques jours du terme. Et Solenn », dit-il.

« Elle s’est suici­dée à dix-neuf ans . On avait une vraie compli­cité, bien au-delà de la simple rela­tion père-fille. Elle me manque. En même temps elle est là. Dans le cœur de ceux qui l’ont aimée. Et dans cet hôpi­tal, la Maison de Solenn, que l’on a créé en 2004 pour combattre cette mala­die », poursuit-il.

PPDA évoque aussi le message que lui avait laissé sa fille avant de mettre fin à ses jours : « Merci pour tout, mais je n’aime pas la vie ».

« Elle avait laissé ce message sur mon bureau, dans mon sous-main… Souvent le suicide est une façon d’ôter sa souffrance plus que de s’ôter la vie. Dans son cas, c’était ça. Elle voulait cesser d’avoir mal ».