Patrick poivre d’Arvor revient sur la mort de Solenn

– par Nora Semlali
Patrick poivre d'Arvor revient sur la mort de Solenn

En pleine promotion de son dernier roman ’Un homme en fuite’ sorti en librairie le 5 mars dernier, Patrick poivre d’Arvor s’est confié lors d’une interview accordée à Gala, occasion de revenir sur la mort de trois de ses enfants dont Solenn.



’J’en ai perdu trois. La première, Tiphaine, a été victime de la mort subite du nourrisson. Au moment de sa nais­sance, comme de sa mort, j’étais en repor­tage, loin, je n’ai pas eu le temps de vrai­ment la connaître et cela résonne comme un regret’, confie le journaliste.

’Puis, il y a eu celle que l’on souhai­tait appe­ler Garance, qui n’a pas vu le jour car sa mère a eu un acci­dent de voiture et a perdu le bébé à quelques jours du terme. Et Solenn…’.

’Elle s’est suici­dée à dix-neuf ans. On avait une vraie compli­cité, bien au-delà de la simple rela­tion père-fille’, poursuit l’ex pape du 20heures de TF1.

’Elle me manque. En même temps elle est là. Dans le cœur de ceux qui l’ont aimée. Et dans cet hôpi­tal, la Maison de Solenn, que l’on a créé en 2004 pour combattre cette mala­die’, dit-il en référence à l’anorexie dont sa fille a été victime.

Au moment de se donner la mort, Solenn avait laissé un message. ’Merci pour tout, mais je n’aime pas la vie’, avait-elle écrit.

’Elle avait laissé ce message sur mon bureau, dans mon sous-main… Souvent le suicide est une façon d’ôter sa souf­france plus que de s’ôter la vie. Dans son cas, c’était ça. Elle voulait cesser d’avoir mal’.