
Michel Cymes a récemment été victime d’un accident de voiture qui lui a valu une douloureuse fracture.
C’est un Michel Cymes qui n’a plus vraiment envie de rire qui s’est confié cette semaine dans les colonnes de « VSD », dans le cadre de la promotion de son livre « Hippocrate aux enfers » (éd. Stock), où il est question des médecins qui ont collaboré avec le régime nazi.
Pour l’occasion, l’animateur du « Magazine de la Santé » sur « France 5 » évoque ses grands-pères déportés à Auschwitz.
« Ce livre a été difficile à écrire, il m’a valu pas mal de cauchemars, d’angoisses. Je pense qu’il y aura un avant et un après », a confié l’animateur, qui se sent particulièrement « fébrile » en ce moment.
Michel Cymes appréhende en effet la tournée promotionnelle de son ouvrage. « Je ne vais pas faire étalage de mes états d’âme. Ce serait indécent par rapport à ce que toutes ces victimes ont enduré », poursuit-il, tout en reconnaissant être en ce moment « super-émotif ».
« Et comme le but n’est pas d’avoir les larmes aux yeux à chaque question posée sur cette période, je me suis préparé psychologiquement. Vraiment », précise Michel Cymes dont le livre a suscité une vive polémique.
« Je suis particulièrement sensible sur un sujet qui touche l’histoire de ma famille, mais même au-delà ?! À moins d’être de marbre, il est impossible de découvrir, de lire sereinement les comptes-rendus de ces sinistres expériences sur ces déportés », regrette-il. « Et puis, on vit une période un peu particulière en ce moment. Mais je gère », assure l’animateur et médecin, en référence aux attentats à Paris.
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