Mette-Marit de Norvège : l’annonce choc d’une transplantation pulmonaire

– par Nolwenn A. Dalpiva
Mette-Marit de Norvège : l'annonce choc d'une transplantation pulmonaire

C’est un vent d’inquiétude qui souffle sur Oslo en cette fin d’année. Ce vendredi 19 décembre 2025, la princesse héritière Mette-Marit a brisé le silence sur un combat qu’elle mène dans l’ombre depuis 2018. Atteinte d’une fibrose pulmonaire chronique, l’épouse du prince Haakon a révélé que son état de santé s’était dégradé au point de rendre inévitable une « transplantation pulmonaire ».



Après six mois passés à multiplier les examens dans le secret des hôpitaux, la future reine consort a avoué que le cheminement psychologique pour accepter cette lourde intervention avait été particulièrement éprouvant.

« Le chemin pour y arriver a été long pour moi, mentalement parlant », a-t-elle confié, marquant un tournant décisif dans son parcours médical entamé il y a sept ans.

Face à l’émoi suscité par cette annonce, le Palais a organisé une conférence de presse avec le (docteur Martin Holm), chef du service de pneumologie de l’hôpital Rikshospitalet. Le spécialiste n’a pas cherché à minimiser la gravité de la situation, rappelant avec gravité que « la fibrose pulmonaire s’aggrave souvent avec le temps et par étapes. Elle peut être mortelle ».

Cette greffe n’est donc pas une option de confort mais une nécessité vitale, envisagée uniquement lorsque le patient fait face à une « espérance de vie réduite ». Le médecin a insisté sur le caractère « effrayant » de cette opération majeure qui obligera la princesse à suivre un traitement immunosuppresseur lourd pour le restant de ses jours.

Malgré son rang, Mette-Marit ne bénéficiera d’aucun passe-droit : en Norvège, les organes sont attribués en priorité à ceux dont le besoin est le plus « urgent ».

Pour l’heure, son nom n’apparaît pas encore sur la liste d’attente nationale, mais le temps presse. Ce nouveau séisme intervient alors que la famille royale est déjà ébranlée par le scandale entourant (Marius Borg Høiby). Le fils aîné de la princesse doit en effet répondre de 32 chefs d’accusation, dont quatre viols, et risque une lourde peine de prison.

Si le docteur Holm assure que le stress n’a aucun lien avec l’évolution de cette « maladie physique », il est certain que la princesse devra se retirer davantage de la scène publique pour affronter, de front, son procès familial et son combat pour la vie.