
Cyril Hanouna se félicite du rappel à l’ordre de l’Arcom adressé à Patrick Cohen, mais regrette l’absence d’amende.
C’est un verdict très attendu qui a été rendu ce mardi 13 mai 2025 : Gérard Depardieu a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour des faits d’agressions sexuelles.
Cette sanction judiciaire a été commentée par la présidente du jury du festival de Cannes, Juliette Binoche.
C’était dans le cadre d’une conférence de presse.
« Ce n’est pas un monstre, c’est un homme… qui a été désacralisé », a commenté l’actrice, précisant que l’expression « monstre sacré » l’avait toujours mise mal à l’aise.
« Une star de cinéma, c’est un homme. Un roi, un président, pareil. Le sacré, ça n’appartient à personne. Il se joue dans l’instant de la création, quand on joue, quand on met en scène », explique Juliette Binoche.
Le Festival de Cannes était à ses yeux, « de plus en plus en phase avec ce qui se passe aujourd’hui », dans la société, notamment concernant la position des femmes.
« Notre vague #MeToo a mis du temps à arriver, mais là, elle réagit fort », ajoute-t-elle.
Et à l’actrice émérite de préciser que le monde du cinéma ne pourra plus faire comme si de rien n’était face à ces questions.
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