Johnny Hallyday accusé de viol - Pourquoi Adeline Blon­dieau n’a rien dit avant ?

– par Chloe B. Arieux
Johnny Hallyday accusé de viol - Pourquoi Adeline Blon­dieau n'a rien dit avant ?

Le frère et avocat d’Adeline Blon­dieau, Alexandre Blon­dieau, s’est expliqué sur la raison pour laquelle elle n’avait rien dit sur le viol qu’elle est supposée avoir subi à l’âge de 14 ans.



Devant le tribunal correctionnel de Paris, la comédienne de 44 ans répond­ait aux ques­tions de la juge dans le cadre de la bataille l’opposant Johnny Hallyday.
Au détour de ses confidences, elle avait alors lâché une bombe. Elle affirme en effet avoir été violée durant son adolescence par l’idole des jeunes.

« On n’en a jamais parlé lui et moi, préci­sait l’héroïne de « Sous le Soleil ». (C’est) un secret très violent, mais qui nous liait aussi d’une certaine façon. ».
Ces propos, son avocat y est revenu au micro d’Europe 1, où il explique la raison pour laquelle sa soeur n’avait rien dit à l’époque.

« Elle ne porte aucune accu­sa­tion. Ce sont des propos qui ont été portés dans une enceinte judi­ciaire. Il s’agis­sait de réponses au ques­tion­ne­ment de la prési­dente du tribu­nal correc­tion­nel. Puisqu’on attaquait en diffa­ma­tion un passage du livre [Dans mes yeux, d’Amanda Sthers, ndlr], il fallait qu’A­de­line s’ex­plique sur ces propos là. », dit-il tout d’abord, conscient de l’impact médiatique de ces accusations portées à l’encontre de Johnny Hallyday.

« Elle a donc resi­tué le contexte. Effec­ti­ve­ment, il y a eu des rapports de cette nature. […] Elle s’est expri­mée dans l’enceinte d’un tribu­nal, où elle doit dire la vérité avant de réflé­chir s’il y a des jour­na­listes ou pas et si ça va égra­ti­gner le héros natio­nal. Ce n’était pas une décla­ra­tion média­tique. Elle a tenu ces propos, car c’est la vérité. Je sais que celle-ci dérange beau­coup de monde, mais c’est la vérité. On savait l’impact qu’auraient de tels propos ».

« C’est parti­cu­liè­re­ment compliqué quand vous êtes une adoles­cente », répond-il ensuite à une question de Jean-Marc Morandini qui lui demandait la raison pour laquelle Adeline Blon­dieau n’avait pas fait part de son désarroi à l’époque.

« A l’occa­sion de ce procès, une vérité a éclaté. C’est domma­geable pour Johnny Hally­day, mais j’ai envie de dire, c’est tant pis pour lui ».