« J’étais malentendant de naissance. On ne l’a su que bien après. (...)Sur le moment, on disait de moi tout le temps : ‘Il est dans la lune’ », confie le patron de Front de gauche, candidat à l’élection présidentielle de 2017.
« C’est-à-dire il n’est pas vraiment là. Et, en effet, je n’étais pas là. Parce que je devais me brancher sur la réalité. Participer à la réalité est un effort, il faut écouter, tendre l’oreille et, continuellement, chaque jour, chaque heure, chaque minute, reconstruire ce que les autres viennent de dire, parce que vous n’en avez capté qu’un mot, ou deux, ou trois, ça dépend des moments », poursuit-il.
« Ou plus, il ne faut pas exagérer. Etre avec les autres, ça demande une discipline, un effort, c’est un acte volontaire. Vous, vous êtes avec les autres que vous le vouliez ou non. Pas moi », raconte-t-il.
Cette confession, le rival de François Hollande l’avait déjà faite lors de son passage dans l’émission de Marc Olivier Fogiel, « Le divan », diffusée sur France 3.