Jean Dujardin, ces gens qu’il avait l’interdiction de voir

Ce mardi 14 octobre, Jean Dujardin et Jan Kounen étaient les invités de Yann Barthès sur le plateau de Quotidien pour présenter leur nouveau film, L’homme qui rétrécit, en salle le 22 octobre prochain.
À cette occasion, l’acteur de 53 ans, qui aurait été confronté à une addiction dans le passé, s’est livré sur ses angoisses profondes, liées à son enfance. Il a dévoilé l’identité des gens que ses parents refusaient qu’ils voient. Il s’agit de SDF.
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En revanche, pas un mot sur sa présumée séparation avec Nathalie Péchalat, la mère de ses deux filles, avec laquelle il ne s’est plus affiché depuis un an.
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Interrogé par Yann Barthès sur une réflexion qu’il ferait parfois – se sentir « tout petit, tout petit, tout petit » lorsqu’il s’ennuie – un peu clin d’oeil à son film, l’acteur oscarisé ne se défile pas.
« Franchement, il faudrait que j’aille voir un psychanalyste, peut-être qu’il pourrait me dire des choses. », confie-t-il, avant détailler ensuite ces pensées étranges. « Oui, ça m’arrive effectivement de me dire comment je vais survivre sur une table, où est-ce que je vais dormir, sur la nappe, où je vais manger. Au milieu des miettes, comment je vais pouvoir me faire ma petite cabane », dit-il.
L’origine de ces angoisses remontent à son enfance. Il voyait beaucoup de clochards dans la rue et, malgré les interdictions, allait les voir. « On me disait, ’il ne faut pas aller les voir,’ mais je voulais les voir pour me dire comment ils vont survivre », a-t-il confié. L’acteur a toujours parlé à ces personnes, qui lui expliquaient leur quotidien : « Ils m’expliquaient : ’tu vois, là, je me fais un lit en carton, je mange à peu près ça, je me débrouille’ ».
Ce qui le marquait le plus, c’était le sentiment de disparition et d’isolement social de ces individus : « Et en fait, ce qui m’étonnait, c’est que ce sont des gens qu’on ne voyait jamais, socialement, qui étaient à part, qui disparaissaient complètement. Ils rétrécissaient socialement », a-t-il exprimé.
Il a conclu en liant ses pensées actuelles au titre de son nouveau film et à ses peurs d’enfant : « À force de faire des interviews, je me pose la question. Mais je pense que c’est ce rétrécissement qui m’effrayait enfant en me disant ’Mais quand je vais être adulte, ça va être quoi ? Il va falloir que je survive ?’ ».