Emmanuelle Béart peine à faire le deuil de son père (vidéo)

– par Nora Semlali
Emmanuelle Béart peine à faire le deuil de son père (vidéo)

Emma­nuelle Béart s’est emparée de sa page Instagram, pour partager avec ses fans une vidéo hommage à son père, Guy Béart, disparu il y a tout juste un an.



Un an après la disparition de son papa, victime d’une chute alors qu’il se rendait chez son coiffeur, Emma­nuelle Béart a partagé avec ses fans cette vidéo avec en légende : « Tu nous manques, tu me manques Papa. La chan­son est “Le premier qui dit la vérité sera exécuté” ! “Aujourd’­hui ça fait un an.”

" style=" color:#c9c8cd; font-family:Arial,sans-serif; font-size:14px; font-style:normal; font-weight:normal; line-height:17px; text-decoration:none;" target="_blank">Une vidéo publiée par Emmanuelle Béart (@emmanuellebeart) le

L’actrice qui sera bientôt à l’affiche du film indien Beyond the known world de Pan Nalin, avait brisé le silence sur cette disparition lors d’un entretien avec le magazine « Elle ».

« Je me vois toujours comme cette enfant de 5 ans avec des taches de rous­seur, assez silen­cieuse, qui montait sur scène pour chan­ter une chan­son de son père », a-t-elle confié.

Emmanuel Béart aimait et craignait à la fois de son célèbre père. « D’une certaine façon, j’avais toujours peur de lui », a-t-elle expliqué, avant de préciser que la disparition de son papa a fait d’elle une adulte.

« La mort de mon père a fait de moi une adulte, a-t-elle ajouté. Mais c’est diffi­cile de renon­cer à sa part d’en­fance. Je sens cette petite fille, cette petite moi qui me tient la main, elle est bien­veillante ou malveillante, mais elle ne m’a pas encore lâchée. ».

La présence muette de son papa, l’actrice la sentira toujours près d’elle.

« Son Eau vive traver­sera le temps… Je l’ai même enten­due au fin fond du Viet­nam chan­tée par l’un des diri­geants du gouver­ne­ment commu­niste, concluait-elle. Mon empreinte à moi sera plus légère, elle s’ins­crira au cœur de ma famil­le… J’ai­me­rais être à la hauteur pour mes enfants. Ma terreur était d’en faire des gosses de riches. Je crois que, de ce côté-là, ça va. »