Emmanuel et Brigitte Macron, en couple depuis une vingtaine d’années, sont absents de la 76e édition du Festival de Cannes, mais leurs noms ont tout de même été évoqués lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le dimanche 21 mai 2023.
Julianne Moore en effet trouvé sa zone de confort artistique dans sa collaboration avec le réalisateur Todd Haynes, avec lequel elle présente leur dernier film à Cannes, "May December ». Ce long-métrage est en compétition officielle au Festival International du film de Cannes. Le cinéaste retrouve ainsi sa muse qu’il avait dirigée pour la première fois en 2015.
Lors d’une conférence de presse, organisée en marge du festival de Cannes, l’actrice américaine a partagé son expérience de travail avec son réalisateur fétiche.
« Je le dis toujours, c’est comme si Todd faisait le job pour nous. C’est vraiment relaxant et merveilleux de jouer dans l’un de ses films, car tu te sens portée », dit-elle. Tu sais où tu es dans l’histoire. C’est libérateur pour un acteur de savoir qu’il fait tout le boulot ! Mais c’est vrai, il est méticuleux, visuellement, émotionnellement, intellectuellement, avec ses mots. C’est une joie. C’est un talent extraordinaire .
Todd Haynes, de son côté, a toujours eu une passion pour jouer avec les mots. Dans son film "May December", il raconte l’histoire d’une illustre actrice qui rencontre celle qu’elle va incarner à l’écran pour se préparer à son nouveau rôle. En expliquant le titre du film, le réalisateur a fait une petite plaisanterie visant le chef de l’État.
« Ce titre est un terme anglais qui n’a pas d’équivalent dans une autre langue. Il fait simplement référence à une relation amoureuse entre une personne plus jeune et une personne plus âgée, car mai et décembre ».
Et avec un clin d’œil amusant, il a ajouté : « Certaines personnes en France appellent cela ’Le Macron’ » provoquant un rire franc dans le public. Cette blague n’est pas la première à mettre en lumière les 24 ans d’écart entre Emmanuel Macron et Brigitte.
De sa déférence d’âge avec son mari, la première dame avait eu l’occasion d’en parler dans les colonnes de S, le magazine de Sophie Davant.
« Tout ce que j’entendais des autres personnes m’indifférait. Au début, j’essayais de gérer les ragots, les critiques. Et à un moment donné, vous ne pouvez plus gérer », avait-elle déclaré. « Le seul élément qui importait, c’était que mes enfants aillent bien ».
« Je n’ai jamais rencontre ? quelqu’un comme lui, avec de telles capacite ?s intellectuelles, autant de volonte ? et d’e ?nergie » s’est-elle émerveillée.
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