Audrey Fleurot, le coup de grâce

Le 25 septembre dernier, TF1 diffusait le tout dernier épisode de la série événement HPI, au succès international hors normes. Après quarante épisodes diffusés en France et à l’étranger, et même un remake aux États-Unis, la décision a été prise, d’un commun accord entre la chaîne, les producteurs, et l’actrice, de ne pas reconduire la série.
Comme le rappelle dans sa dernière édition le magazine France Stars, Audrey Fleurot, qui était apparue transformée lors d’une récente cérémonie de remise de prix, souhaite en effet se consacrer à de nouveaux projets.
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Elle a d’ailleurs expliqué à Télérama que le public connaissant désormais par cœur les mécanismes, « ça devenait difficile de le surprendre... ».
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Malgré tout, l’actrice a avoué avoir ressenti « un gros pincement au cœur » lors de l’ultime scène, confiant que « Morgane lui a fait beaucoup de bien ». Mais quatre jours seulement après le clap de fin, la famille HPI a dû faire face à un drame qui a brisé le cœur de la comédienne : le décès soudain, à seulement 63 ans, du scénariste et co-créateur de la série, Nicolas Jean.
Ce scénariste talentueux et incontournable était à l’origine du concept inédit de la série, directement inspiré par l’un de ses fils diagnostiqué haut potentiel. Avant d’inventer le personnage de Morgane qui allait « comme un gant à Audrey Fleurot », Nicolas Jean avait participé à l’écriture de Tout pour Agnès et collaborait à Demain nous appartient.
« Nicolas Jean est entré dans le métier il y a treize ans et a fait une ascension fulgurante. Autodidacte, il s’est imposé très rapidement comme un scénariste talentueux et incontournable à la télévision », a souligné Florence Philipponnat, présidente de la société des auteurs dramatiques.
L’émotion était palpable dans l’hommage vibrant qui lui a été rendu : « C’était un boulimique de travail, jamais à court d’idées, un esprit en perpétuelle ébullition, ne ménageant pas sa peine... Il aimait la nature, il aimait ses chiens... Il aimait la liberté, il s’est envolé... Cher Nicolas, tu nous laisses sur le bord du chemin avec notre peine infinie et le souvenir de ta personnalité si attachante. Tu resteras une source d’inspiration pour nous. Nous ne t’oublierons jamais... »