Neuf mois après le décès d’Alain Delon, un ouvrage Les Derniers jours du Samouraï (Robert Laffont) lève le voile sur une facette sombre et glaçante de l’acteur. Il était violent. Son fils cadet, Alain-Fabien le confirme.
Les journalistes Laurence Pieau, ancienne patronne de Closer, et François Vignolle ont conduit une investigation minutieuse.
Pour les besoins de leur livre, ils ont collecté de nombreux témoignages émanant de proches, d’anciens employés, de voisins, de policiers, et même des enfants de l’acteur.
Ces récits variés apportent un éclairage sans précédent sur la vie d’Alain Delon. L’acteur émérite n’était pas facile à vivre.
Parmi les confidences les plus accablantes, Alain-Fabien Delon, son second fils, décrit des violences familiales.
« Mon père a fracassé la tête de ma mère. Il lui a pété deux fois le nez, il lui a pété les côtes, il lui a pété huit côtes… », a-t-il indiqué.
Le papa de la petite Romy incrimine aussi son père d’avoir exercé des violences physiques envers Hiromi Rollin, sa dernière compagne. « Le nombre de fois où il a foutu sur la gueule de Hiromi, je ne saurais les compter. », a regretté Alain-Fabien Delon.
Une amie de cette dernière confirme ces propos, attestant l’avoir vue à plusieurs reprises « avec des yeux au beurre noir et des bleus ».
Elle ajoute un détail effrayant : « Un jour, elle avait la marque des doigts sur le visage. » Dans un témoignage recueilli par les enquêteurs, Hiromi Rollin elle-même soutient avoir « reçu plein de fois des coups de pied ».
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