Thierry Ardisson : Ses dernières volontés pour des obsèques

Interrogé sur ce qu’il aimerait que l’on retienne de lui, Thierry Ardisson avait répondu avec la simplicité qui le caractérisait : "’Il avait des idées’. C’est ce qui me caractérise.

C’est vrai, j’en ai eu dans tous les domaines : livres, pubs, télévision. J’ai pris beaucoup de plaisir à inventer, à créer. C’est mon petit talent", avait-il lancé. Une vie dédiée à la créativité, de ses célèbres slogans publicitaires à ses concepts télévisuels avant-gardistes.

L’animateur, qui avait fondu en larmes face à Léa Salamé, n’avait pas peur de la mort physiquement, surtout avec l’évolution de la loi sur l’aide à mourir : "D’autant que nous sommes en train de voter en France une loi pour abréger les souffrances, et ça me va très bien…".

Mais sur le plan métaphysique, il ressentait "ce sentiment de ’non-fini’". "La vie passe très vite, c’est un clin d’œil. J’ai essayé de la vivre au maximum. Mais il y a toujours ce sentiment de ’non-fini’. Je mourrai avec des idées d’émissions et de livres en tête", avait-il confié, montrant jusqu’au bout son esprit bouillonnant.

L’ancien présentateur de Tout le monde en parle s’était aussi livré sur les détails de ses adieux. Pour ses obsèques, il avait un souhait bien précis : "J’aimerais que les trois femmes que j’ai épousées soient là. Ma famille aussi. Mes potes. ».

Et pour l’ambiance, l’homme en noir voulait "la totale !" : "Je veux l’encens, les enfants de chœur… la totale !".

Mais surtout, il avait déjà toute sa playlist en tête, une bande-son à l’image de son goût éclectique et sophistiqué. "Je veux qu’on écoute Lazarus de David Bowie. Et In My Life des Beatles repris par Sean Connery", avait-il révélé.