Ségolène Royal a réussi à échapper à plusieurs agressions sexuelles
Invitée sur le plateau de C dans l’air pour présenter son livre Mais qui va garder les enfants ?, Ségolène Royal raconte comment les conseils de sa mère lui ont permis d’échapper à plusieurs tentatives d’agression sexuelle.
Invitée sur le plateau de C dans l’air, le rendez-vous de France 5, pour évoquer son livre Mais qui va garder les enfants ?, publié le 29 octobre, Ségolène Royal a livré un témoignage bouleversant.
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L’ancienne ministre est revenue sur plusieurs épisodes marquants de sa jeunesse, et a raconté comment les conseils de sa mère lui ont permis d’échapper à des agressions sexuelles.
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"Vous évoquez dans ce livre les violences sexuelles, et vous l’évoquez de manière personnelle. Vous racontez comment votre maman vous avait mis en garde contre les prédateurs sexuels. Vous dites : ’grâce à cette mise en garde maternelle, j’ai pu échapper à un voisin qui embrassait goulûment et dégueulassement des enfants de l’âge de l’école primaire. Grâce à elle, j’ai aussi trouvé le courage en classe de 6e de me reculer en tremblant lors de la visite médicale des médecins’", a cité la présentatrice Caroline Roux.
« J’ai de l’émotion de revivre ça… Vous voyez, c’est tellement traumatisant finalement. Moi, j’ai échappé aux tentatives d’agression sexuelle », a déclaré l’ex compagne de François Hollande.
Et de préciser qu’elle a été confrontée à plusieurs situations graves au cours de sa scolarité et de ses études. « En classe de 6e, par un médecin scolaire, puis d’un professeur qui, avec son autorité, est venu me masser et m’a demandé un service sexuel contre un travail. J’ai toujours eu la force d’arrêter », fait savoir celle qui s’en prenait il y a peu à Nicolas Bedos.
"Quand je suis devenue ministre de l’Enfance et ministre de l’Éducation nationale, j’ai diffusé dans toutes les classes le code que je donne aujourd’hui dans mon livre", explique-t-elle. Elle insiste sur l’importance de sensibiliser les enfants dès le plus jeune âge : "Un enfant, vous lui dites : “Ton corps, c’est ton corps. Tu as le droit de dire non.” Et quand il a subi quelque chose, il faut lui dire : “Je te crois, ce n’est pas de ta faute. Je vais maintenant te protéger.”"
