Le prince Harry « indésirable » en Namibie

– par Nora Semlali
Le prince Harry « indésirable » en Namibie

En voyage en Afrique actuellement, le prince Harry n’est pas le bienvenu en Namibie qu’il compte visiter dans quelques jours.



Après avoir officié à l’armée durant quatre ans, le cinquième dans l’ordre de succession à la couronne britannique s’est mis en retrait pour se focaliser sur ses missions humanitaires.

Dans le cadre de son engagement, il s’est envolé cet été en Afrique du Sud.

S’il a été très bien accueilli en Afrique du Sud, le pays d’origine de son ex compagne Chelsy Devy, on ne peut pas en dire autant de la Namibie, où sa venue est loin d’être vécue comme un honneur.

Le ministre du Tourisme et de l’en­vi­ron­ne­ment, Pohamba Shifeta, est le premier à dégainer.

’Nous ne souhai­tons pas que cela devienne un exer­cice de repré­sen­ta­tion’, lâche-t-il, en parlant de la visite du prince, auquel il est reproché son engagement auprès de l’as­so­cia­tion The Tusk Trust qui lutte notamment contre un système de vente de licences auto­ri­sant les chas­seurs à abattre des rhino­cé­ros noirs, mena­cés de dispa­ri­tion. « Les gens doivent comprendre que la chasse de ces animaux est complè­te­ment légale. C’est inscrit dans nos lois ».

’La visite de ce garçon ne chan­gera rien, les Nami­biens auront toujours faim, n’au­ront pas plus d’em­ploi… ils se moquent qu’Harry soit là ou pas’, balance cette fois un journal local. Comment des affa­més peuvent se soucier de la mort d’un rhino­cé­ros ou d’un éléphant ? Il s’agit de gens qui n’ont pas d’em­ploi et s’en­dorment le ventre vide. Le Prince Harry possède tout’.