
Lors de son séjour à Bordeaux, où il a suivi une thérapie pour en finir de ses additions, Pierre Palmade a tapé du poing sur la table. Il ne supportait les thérapies individuelles. L’humoriste voulait participer à des groupes de parole collectifs.
Depuis le 9 décembre, Pierre Palmade est incarcéré au centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan pour purger une peine de deux ans de prison ferme. Et il n’a pas été oublié par les fans.
Condamné en novembre dernier après avoir causé un grave accident sous l’emprise de stupéfiants, l’humoriste est désormais confronté à des conditions de détention loin de son quotidien d’artiste. Mais sa présence au sein de la prison semble également perturber le personnel pénitentiaire.
Selon le syndicat pénitentiaire, l’afflux massif de courrier et de cadeaux adressés à Pierre Palmade crée un surplus de travail pour les gardiens, rapporte le magazine Public.
Ces derniers doivent ouvrir et vérifier chaque enveloppe pour s’assurer qu’aucune substance illicite ne s’y trouve, une procédure nécessaire mais chronophage.
Le volume important de lettres et colis pose un défi logistique que certains employés qualifient d’"ingérable".
Si une partie de ces courriers contient des messages de soutien, d’autres se révèlent moins amicaux. Malgré tout, ces échanges montrent que l’humoriste continue de susciter des réactions, qu’elles soient positives ou négatives.
Outre le courrier, la gestion quotidienne de Pierre Palmade s’avère également exigeante.
Placé à l’isolement pour des raisons de sécurité, il est sous surveillance constante, même lors de déplacements à la douche ou au parloir. Pour les gardiens, ce suivi renforcé mobilise des ressources supplémentaires dans un contexte déjà compliqué par les conditions de travail habituelles en milieu carcéral.
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