Laeticia Hallyday ne pourrait que se réjouir des confidences de Laurent Gerra à propos de Johnny Hallyday, qualifié de très intelligent.
Le médecin de Johnny Hallyday, le Docteur Khayat a évoqué sur le plateau de BFM TV, les derniers jours passés près le rockeur emporté à l’âge de 74 ans des suites d’un cancer des poumons.
« Il y a huit jours pour me faire plaisir, il a chanté une chanson sur son lit. C’est la voix de Johnny », a confié le praticien sur le plateau de BFM TV.
Et de poursuivre : « Je vous dis je n’ai jamais vu ça ».
Johnny Hallyday lui avait chanté « O Sole mio » pour déterminer quel « état intellectuel il était ».
« Il m’a chanté ça avec sa voix incroyable alors qu’il était dans un lit. Mais je vous dis, jusqu’à la dernière minute, il est resté vigilant, plein d’humour, vraiment il nous faisait rigoler, encore deux jours avant de malheureusement partir et surtout plein d’amour. Vous n’imaginez pas et moi je ne l’imaginais pas non plus combien il était entouré d’amour », dit-il par ailleurs.
David Khayat est le chef du service d’oncologie de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière.
David Khayat était à l’honneur dans « Paris Match », qui dressait son portrait. Il se disait convaincu que le cancer sera vaincu un jour.
« En 1989, cette spécialité n’existait dans aucun hôpital. On n’avait même pas de lits ! Les cancers du poumon étaient en pneumologie ; les cancers du côlon, en gastro-entérologie ; les cancers du sein, en gynécologie. C’était terrible ! On n’avait pas droit à la morphine à cause du carnet à souches qui en limitait l’usage, jusqu’à la loi Kouchner. Je n’oublierai jamais cette femme hurlant de douleur à cause d’un cancer de l’ovaire, le ventre gonflé par l’ascite, qu’on mettait tout au fond du couloir du service de maternité pour ne pas assombrir les heureuses mamans », se rappelait-il.
« C’est ainsi que, avec des confrères cancérologues, nous avons créé une spécialité d’oncologie médicale. Puis il y a eu un syndicat, une société savante d’oncologie, une charte, puis le plan cancer », expliquait-il.
Le professeur David Khayat est convaincu qu’un jour, il est possible d’arriver à bout de
« ce tueur en série »
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