« Je suis dépitée. Quand on s’engage en politique, j’imagine qu’on a le désir d’accompagner la société, de la transformer, de faire en sorte que les gens vivent bien, ensemble, dans cet air commun dont il faut prendre soin », confiait la compagne de Guillaume Canet dans une prise de parole auprès de Marie Claire dont elle faisait la Une.
« Mais le pouvoir abîme : quand on voit les guerres internes, les manipulations au sein des partis, la façon dont les politiques se fichent de ceux par qui ils sont élus, ça entame la beauté de leur fonction. Je suis dépitée par le non-engagement, par l’inaction et pire, par les actions qui vont à l’encontre de ce qu’il faudrait faire ».
Et cette visite du Président de la République au Qatar pour apporter son soutien à l’équipe de France face au Maroc ne devrait pas lui faire plaisir. Les détracteurs du chef de l’Etat ont évoqué une faute politique.
Et il en a profité pour leur répliquer.
« J’ai toujours été clair sur ce sujet, s’est-il justifié. D’abord, il y a
des décisions qui sont prises des années avant (le Qatar a été désigné il y a douze ans). Et puis il faut dire que l’organisation et la sécurité sont bonnes. Ensuite, le sport doit rassembler. Il en est des Coupes du monde de foot, comme de rugby ou des JO, ils sont là pour que des nations qui ne savent pas se parler, parfois, sur le plan politique, le fassent. Dimanche, je reviendrai et plusieurs rendez-vous sont prévus avec d’autres chefs d’État et de
gouvernement, sur des situations de crise ».