Lorsqu’il avait été choisi en tant qu’ambassadeur, Djokovic avait déclaré : "Je suis honoré que la Fondation Princesse Charlène de Monaco m’ait demandé d’être ambassadeur. Accompagner les enfants défavorisés grâce à une bonne éducation et au sport peut les aider à devenir des adultes responsables. Je crois que c’est ce que nous pouvons faire ensemble grâce à des partenariats et avec l’aide des communautés locales. Les enfants peuvent réaliser leurs rêves en apprenant, en leur enseignant le travail acharné et les bonnes valeurs et en ayant accès à des ressources adéquates pour les aider tout au long de leur parcours."

Cependant, le lundi 29 mai 2023, Novak Djokovic a fait parler de lui en commentant les tensions entre le Kosovo et la Serbie. Ses propos ont rapidement suscité la polémique, car les opinions politiques et religieuses seraient exclues lors des rencontres sportives, affirme Le Figaro.
La direction du tournoi a finalement pris la parole concernant cette prise de position politique. Djokovic avait écrit : "Le Kosovo est le cœur de la Serbie. Stop à la violence." La Fédération française de tennis a initialement démenti l’existence de règles officielles en Grand Chelem sur les déclarations des joueurs, mais selon le Figaro, les opinions politiques sont généralement proscrites.
Lors d’une conférence de presse, quelques minutes après son message, Djokovic a assumé ses propos. "C’est un sujet sensible. Je ressens une responsabilité supplémentaire en tant que personnalité publique et en tant que fils d’un homme né au Kosovo d’apporter mon soutien à tout le peuple serbe", a-t-il déclaré. C’est le moins que je puisse faire. Je ne suis pas un politicien et je n’ai pas l’intention d’engager un débat. (...) Si on me donne une amende ou quelque chose du même genre, je n’aurais aucun regret (...), parce que ma position là-dessus est très claire. Je ne sais pas si je vais être sanctionné, mais je ne me retiendrai pas, je le referai."
Cette situation pourrait mettre Charlène de Monaco dans l’embarras.