Cette fois-ci, c’est l’affaire Boualem Sansal qui a mis le feu aux poudres. L’écrivain franco-algérien, âgé de 80 ans et détenu en Algérie, est au cœur d’une polémique qui a fait sortir Louis Sarkozy de ses gonds.
Dans une interview accordée au Monde, le fils cadet de Nicolas Sarkozy, qui s’écharpait il y a peu avec Pierre Lescure, a tenu des propos pour le moins radicaux.
"Si j’étais aux manettes et que l’Algérie arrêtait (l’écrivain) Boualem Sansal, je brûlerais l’ambassade, je stopperais tous les visas, j’augmenterais de 150 % les tarifs douaniers…", a-t-il déclaré.
Des propos qui ont immédiatement suscité l’indignation.
SOS Racisme a d’ailleurs saisi la justice pour "provocation publique à la commission de crimes".
L’association juge en effet que la phrase "je brûlerais l’ambassade" constitue "une incitation explicite à un acte criminel de destruction par incendie". Une plainte qui intervient dans un contexte de tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie, et qui dénonce une "banalisation inacceptable des appels à la violence".
L’affaire Boualem Sansal, quant à elle, continue de faire des vagues. L’écrivain, détenu depuis novembre 2024, est malade et son avocat, Me François Zimeray, peine à obtenir un visa pour lui rendre visite.