Le bébé de Marie Portolano entre la vie et la mort

Marie Portolano, qui a fait sa rentrée à la tête des Maternelles XXL sur France 4, s’est confiée avec une émotion bouleversante sur le calvaire vécu à la naissance de son fils Lino, aujourd’hui âgé de 3 ans.
Dans le podcast Bliss Stories de Clémentine Galey le 29 septembre dernier, l’animatrice est revenue sur cet épisode où son instinct maternel a littéralement sauvé la vie de son cadet.
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Le parcours pour accueillir Lino fut long et semé d’embûches, comme le rappelle Après avoir appris que sa réserve d’ovaires était trop basse, la journaliste, déjà maman de James (11 ans) né de sa précédente relation avec Léo Grandperret, a dû recourir à la PMA avec son mari, Grégoire Ludig. Le couple a enduré quatre années interminables d’inséminations et de FIV avant d’être exaucé.
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Malgré une grossesse qui se déroule bien et un accouchement par césarienne planifié trois semaines avant terme, le nourrisson de 4,6 kg semble rapidement apathique. Marie Portolano est submergée par l’inquiétude : son fils a du mal à téter et dort quasiment tout le temps. Le personnel soignant la rassure, expliquant que l’enfant est fatigué en raison de son avance. Pourtant, l’animatrice n’est qu’à demi-convaincue et observe son bébé qui ne semble plus ouvrir les yeux.
Elle multiplie les demandes d’auscultation, mais on lui répète que tout va bien. L’angoisse atteint son paroxysme lorsqu’arrive le jour où elle doit quitter la maternité. Écoutant son intuition, Marie Portolano refuse de signer le bon de sortie : elle ne partira pas avant que son bébé ne soit examiné.
Son insistance paie et le verdict tombe, terrible : le bébé a 39,5 °C de fièvre et est en train de faire une méningite. C’est le branle-bas de combat : Lino est aussitôt admis aux soins intensifs pour une ponction lombaire. L’animatrice est morte de peur, d’autant plus qu’elle est confiée à un psychologue spécialisé dans le protocole de fin de vie du nourrisson. Elle raconte le choc de cette réalité : « On passe de "J’ai une intuition" à "les gens sont en train de courir autour de lui pour le sauver" ».
Le cauchemar s’amplifie encore au cours de la nuit, lorsque Lino fait un arrêt respiratoire.
« Il se fait réanimer devant nous. Ce moment où je le vois [...], je me dis "C’est pas moi, c’est pas ma vie !" J’ai compris ce qu’était la dissociation », se souvient Marie.
Fort heureusement, son état se stabilise rapidement. Le lendemain matin, la cheffe de service lui confirmera le rôle salvateur de son refus : « Vous avez sauvé votre fils. Vous seriez partie chez vous, il serait décédé. C’était une question d’heures ! » Le bébé restera un mois à l’hôpital. Dieu merci, aujourd’hui, le petit Lino et sa maman se portent à merveille.