Au plus fort de la crise des Gilets Jaunes, Emmanuel Macron avait craint non seulement pour sa sécurité, mais aussi pour celle de son entourage. Et il avait pris des dispositions radicales.
Le JDD consacre un dossier à la manière dont le chef de l’Etat a géré la crise de ces dernières semaines.
Et on apprend qu’aux moments les plus durs de la crise, soit entre le 1er et le 10 décembre 2018, la situation était telle que le 7 décembre, ses proches collaborateurs et son épouse, Brigitte Macron, ont visité le PC Jupiter, ce bunker ultra sécurisé situé au sous sol de l’Elysée.
Pourtant, cet endroit isolé est d’habitude interdit et son accès est très limité sauf évidemment pour le chef de l’Etat.
« On nous a expliqué qu’en cas d’alerte c’est là qu’il faudrait peut-être se réfugier », explique un proche du Président de la république, confirmant que la menace d’une attaque était alors prise très au sérieux. Pas question de prendre des risques avec la sécurité du président de la république.
Par ailleurs, début décembre, Emmanuel Macron, d’habitude confiant se serait rangé dans le mutisme. Il serait allé jusqu’à annuler plusieurs déplacements par crainte de débordement.
Lui qui « avait toujours réponse à tout » se serait montré devant ses ministres.
Emmanuel Macron serait aussi touché physiquement. « Il a maigri. Quand tu le touches, il n’y a plus rien… », glisse un intime.
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