Daniel Riolo « stressé » avant son procès contre Didier Deschamps

– par Nolwenn A. Dalpiva
Daniel Riolo « stressé » avant son procès contre Didier Deschamps

Daniel Riolo se retrouve dans une position délicate : il est poursuivi en diffamation par le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps. Vingt jours avant de passer à la barre, le journaliste a exprimé son appréhension sur le plateau du « Buzz TV », confiant qu’il était « stressant » de « préparer la défense » avec son avocat.



La plainte de Didier Deschamps fait suite à des propos tenus par Daniel Riolo sur RMC durant le Mondial 2022. Le commentateur avait notamment déclaré, concernant la gestion de l’affaire Karim Benzema (parti pour le Qatar) : « Deschamps nous a menti de A à Z, mais le mensonge est quelque chose qu’il manie parfaitement ».

Le sélectionneur n’a pas non plus digéré cette autre phrase : « Quand il y a une affaire qui touche au football français il est toujours dans le coin ». Sur « Buzz TV », Daniel Riolo a justifié cette dernière phrase en précisant : « Je n’ai pas dit “t’es accusé”, j’ai dit “il n’est pas loin” », faisant référence aux scandales de Knysna en 2010 et de l’affaire VA-OM.

Pour le spécialiste du ballon rond, qui partage depuis quelques années la vie de Géraldine Maillet, ce procès était « pas nécessaire ». Il regrette la tournure des événements : « On avait plutôt une bonne relation avant. Mais le problème c’est qu’il (Didier Deschamps, NDLR.) a une idée de ce que doivent être les relations avec les journalistes. Avec lui c’est soit tu me suis, soit tu ne suis pas, c’est blanc ou noir ».

Daniel Riolo aurait préféré que le « dialogue » ne soit pas « rompu » et que le conflit se règle « à l’antenne ». Il a révélé avoir tenté d’entrer en communication avec Didier Deschamps, qui « n’a jamais répondu ».

« J’aurais bien aimé qu’on ait une explication, qu’il vienne dans l’émission. […] C’est ça le journalisme, c’est le débat, il faut venir et discuter. Il ne faut pas aller devant le juge quoi… Mais bon, s’il a envie, je ne peux pas dire non », a-t-il conclu. Il espère désormais « convaincre la Cour » de sa « bonne foi ».