Durant des mois, les princesses étaient pétrifiées par l’angoisse à cause d’un pervers sexuel qui terrorise leur famille.
Le magazine France Dimanche revient sur ce sombre épisode, impliquant un Italien d’une quarantaine d’années, condamné à une peine de six mois de prison ferme et d’une amende de 27 000 euros.
« Dégradant ! Humiliant ! Offensant ! Outrageant ! Il y a tout le spectre de l’horreur avec des insultes à caractère sexuel et des violences extrêmement graves, psychiques, traumatiques. Quand on a vu ces photos, on ne les enlève pas facilement de son esprit. Elles perdurent ! Ce sont des dégoûts, des hontes, des tristesses profondes… », a déclaré l’avocat de la famille princière, Me Alain Toucas, pendant sa plaidoirie. Ses propos ont été repris par France Dimanche.
Cet homme prenait un malin plaisir à coller leurs visages sur des images à caractère pornographique.
Le président du tribunal, Jérôme Fougeras Lavergnolle, a de son côté précisé qu’à la suite d’une plainte de la famille princière de Monaco, « les enquêteurs sont remontés au prévenu, localisé dans la capitale du Piémont », Turin.
Cet individu avait en sa possession plus de quatre mille fichiers « répertoriés dans son ordinateur ».
Cet homme dont l’identité n’est pas précisée « apparaît comme un habitué des montages d’images photographiques. ».
La crainte du Palais princier de Monaco était que cybercriminel s’en prenne « physiquement aux enfants d’Albert et de Charlène », Jacques et Gabriella, « ou bien encore tendre un piège aux nièces du prince, Charlotte Casiraghi, Pauline Ducruet, Alexandra de Hanovre ou Camille Gottlieb.
Ces dernières auraient "été elles aussi, visées par ses mails obscènes ».