Brigitte Macron : Le pacte secret avec Jacques Legros
Jacques Legros, sur le point de faire ses adieux au 13h, revient sur son interview controversée avec Brigitte Macron en janvier 2022. Une séquence choc où il avait osé interroger la Première dame sur les rumeurs transphobes la visant, un échange qui lui avait valu par la suite un déferlement d’insultes. Une sorte du deal a été conclu !
Ce samedi 3 mai, alors qu’il ne lui reste que quelques jours avant son départ le 9 mai, le journaliste a enfin levé le voile sur les coulisses tendues de cet entretien sur RTL.
Invité de l’émission On refait la télé, Jacques Legros s’est replongé dans les souvenirs de cette journée particulière. Officiellement, Brigitte Macron était présente sur le plateau pour défendre l’opération Pièces jaunes.
Conscient du malaise potentiel et sachant que Brigitte Macron "déteste l’épreuve de la télévision", Jacques Legros a révélé avoir pris les devants en allant discuter avec elle en loge, pendant sa séance de maquillage. Il avait parlé avec elle de l’éventualité que son mari se représente à l’élection présidentielle et sur les rumeurs dont elle a été cible, celles l’affirmant transsexuelle.
« On avait évoqué ces deux questions-là », a-t-il confié à Eric Dussart. C’est lors de cette discussion informelle que la Première dame a exprimé un souhait précis : "Pour mon mari, je ne peux pas vous dire s’il se représente ou pas. En revanche, j’aimerais bien dire que je porte plainte contre les personnes qui m’ont traînée dans la boue ».
Une perche tendue que Jacques Legros a acceptée de saisir, mais pas sans conditions ! Pour que les téléspectateurs comprennent l’allusion à la plainte, il fallait absolument expliquer le contexte des sordides rumeurs.
« J’ai dit : ‘Je suis tout à fait d’accord pour qu’on l’évoque, mais encore faut-il contextualiser l’affaire, parce que sinon, les téléspectateurs qui ne sont pas au courant ne vont rien comprendre.’ », a expliqué le journaliste.
Une mission délicate qu’il a dû assumer seul en direct : "Donc ça c’était à moi de le faire : c’est pas évident !".
