Brigitte Macron inquiète à l’idée d’entrer à l’Elysée- son ami se confie

– par Christophe Wiedemann
Brigitte Macron inquiète à l'idée d'entrer à l'Elysée- son ami se confie

Bien que très présente pendant la campagne de son mari, Brigitte Macron ne semble pas si impa­tiente à l’idée de poser ses valises à l’Elysée.



Cette confidence, c’est son ami, l’écri­vain Philippe Besson qui a l’ a faite sur le plateau de « La Nouvelle Edition » sur C8.

« L’arri­vée à l’Elysée, elle n’a pas du tout voulu la théo­ri­ser avant. C’est quelque chose qui lui fait peur, je pense qu’elle a une vraie inquié­tude. Elle espère être à la hauteur et ne pas commettre de faux pas » a-t-il témoi­gné.

« Il y a des femmes qui accom­pagnent leur mari pendant trente ans et qui s’y préparent. Elle, il y a trois mois, elle ne pensait pas que son mari serait président », poursuit-il.
Et de conclure : « Elle a une vraie inquié­tude, ce n’est pas un truc qui la fait rêver. Elle le fera, puisqu’elle accom­pagne son mari ».

Ce propos ne semble pas partagé par Alix Bouil­ha­guet, l’auteure du livre « Le Couloir de Madame », interrogée par Europe 1.
« Je pense que Brigitte Macron, sous des dehors extrê­me­ment déver­rouillés, maîtrise très bien les éléments de langage qu’elle a envie de faire passer : une espèce de story­tel­ling sur leur couple, leur rencontre », avançait Alix Bouil­ha­guet.
Et de poursuivre : « Je pense que Brigitte Macron se projette très bien à l’Elysée. En même temps, elle ne va pas prendre les Français en défaut. Elle suit depuis deux, trois ans l’ascen­sion média­tique de son mari ».

Alix Bouil­ha­guet expliquait par ailleurs que l’ex professeur de français se préparait déjà « à être première-dame ».
Emmanuel Macron avait déjà précisé sur RTL, sa concep­tion du rôle de première dame.
« Elle aura le rôle qu’elle a toujours eu », a-t-il répondu inter­rogé à ce sujet, sur RTL à la mi-mars. C’est à dire qu’elle m’a toujours accom­pa­gné, parce que c’est mon équi­libre de vie, c’est comme cela que nous fonc­tion­nons ».
« Elle aura un rôle, elle ne sera pas cachée parce qu’elle partage ma vie, que son avis est impor­tant », esti­mant que « la fonc­tion prési­den­tielle emporte quelque chose qui a une dimen­sion person­nelle ».