Brigitte et Emmanuel Macron : L’ex-argentier de l’Élysée accusé d’un incroyable trafic de porcelaine
C’est une affaire digne d’un roman policier qui vient de jeter un froid dans les couloirs du palais présidentiel. Brigitte et Emmanuel Macron seraient sans doute sous le choc.
Ce jeudi 18 décembre, trois hommes ont dû rendre des comptes devant le tribunal correctionnel pour un larcin d’une ampleur inédite. Pendant près de deux ans, des pièces de vaisselle en porcelaine, pourtant « classées au patrimoine historique ».
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Elles s’étaient volatilisées des réserves de l’Élysée. Selon les révélations du Parisien, le cerveau présumé de l’opération ne serait autre que l’ancien argentier du Palais, celui-là même qui avait la lourde responsabilité de dresser les tables lors des réceptions officielles et de veiller sur les stocks.
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Profitant de sa position, il aurait subtilisé des centaines de pièces — tasses, soucoupes et assiettes précieuses — dont la valeur totale est estimée à « plusieurs dizaines de milliers d’euros ».
Le stratagème, qui a fonctionné durant deux longues années sans éveiller les soupçons, reposait sur une organisation bien huilée. L’argentier n’agissait pas seul : il aurait bénéficié de l’aide de son compagnon, antiquaire de profession, et d’un complice versaillais, véritable passionné de céramique fine.
C’est finalement la gourmandise des « apprentis malfrats et collectionneurs » qui les a perdus. À force de vider les placards du 55 rue du Faubourg Saint-Honoré, les inventaires ont fini par parler, poussant les services de sécurité à donner l’alerte. Le coup de filet a eu lieu le mardi 16 décembre, ce qui a permis d’interpeller le trio et de retrouver une partie du butin chez le collectionneur.
Le dossier comporte d’ailleurs un « élément cocasse » qui n’a pas manqué de faire réagir les magistrats : le complice versaillais, âgé d’une trentaine d’années, était en réalité un employé du musée du Louvre.
S’il n’existe aucun rapport avec le spectaculaire braquage survenu en octobre dernier, l’homme s’est vu notifier une interdiction immédiate de travailler dans l’enceinte de la prestigieuse institution.