Benjamin Biolay a récemment pris les réseaux sociaux pour répondre aux critiques de Michel Fugain,, qui avait émis des propos négatifs à son égard, dans une interview avec Télé Star.
Après avoir recadré il y a peu une ex candidate de la ’Star Academy’, Benjamin Biolay semble cette fois soutenir un peu Zaz, ciblée par les attaques suite à ses propos sur Paris durant l’occupation.
La chanteuse s’était en effet confiée lors d’un entretien avec le site ’Chartinfrance’, dans le cadre de la promotion de son dernier album ’Paris’, qui est sorti la semaine dernière dans les bacs.
Et à cette occasion, elle a évoqué la vie dans la capitale durant l’occupation.
’En France, j’ai l’impression qu’on se focalise un peu trop sur les choses négatives’, a-t-elle estimé.
’A Paris, sous l’occupation, il y avait une forme de légèreté. On chantait la liberté alors qu’on ne l’était pas totalement’.
Les confidences de la chanteuse étaient presque passées inaperçues jusqu’à qu’elles soient déterrées par ’Libération’, qui rappelle à cette occasion que ’la légèreté ’qui régnait dans la capitale française était celle de ’l’occupant allemand’, pour qui ’Paris était la ville des cabarets, des restos chics et des petites femmes. C’est justement cette image de cité des plaisirs que les résistants ont voulu combattre’.
Prise à partie sur les réseaux sociaux, Zaz a d’une certaine manière été défendue par Benjamin Biolay, qui rappelle que sa collègue est une ’artiste et non pas une historienne’.
’Elle n’est pas historienne’, écrit le chanteur lyonnais sur ce réseau de micro-blogging.
La violence des média … elle n’est pas historienne !Zaz et la « légèreté » du Paris occupé http://t.co/oHE7bc5Jev via @libe
— Benjamin Biolay (@Benjamin_Biolay) https://twitter.com/Benjamin_Biolay/status/533568747399692288
">November 15, 2014
Mise à Jour,
La chanteuse a réagi à cette polémique sur page Facebook.
’Même si je ne suis pas historienne, je sais que cette sombre période de notre histoire n’est ni une période de liberté, ni encore de légèreté, sauf pour les armées d’occupation et les collabos pour lesquels je n’ai aucune sympathie’, explique-t-elle sur sa page Facebook.
Et d’ajouter que "la succession de ces mots est sans doute maladroite".
"Je voulais et veux simplement exprimer qu’en dépit de cette situation, la vie continuait. J’ai à l’esprit ce magnifique film "La vie est belle". Je regrette que certains esprits polémistes aient cru bon les relayer de manière malsaine, plutôt que d’affûter leur talent de plumitif à l’encontre de prises de position plus douteuses, ou de sympathisants extrémistes de tous bords dont je ne fais pas "Paris", conclut-elle.
Ces articles devraient vous intéresser :