« Elle n’est que la bénéficiaire du trust auquel Johnny a légué l’ensemble de ses biens, matériels et immatériels, y compris ses droits d’auteur, elle n’en a pas le contrôle », a expliqué l’avocat de Laeticia Hallyday, Me Amir-Aslani.
Il précise que le trust est « un dispositif tout à fait commun dans les pays anglo-saxons, auquel ont largement recours les familles, y compris de classe moyenne, parce qu’il simplifie énormément la procédure successorale d’un point de vue administratif ».
Jusqu’à sa mort, c’était Johnny Hallyday qui était le trustee, mais depuis son décès, la gestion du patrimoine a été confiée à une banque américaine.
C’est « la banque, qui, de manière indépendante », va gérer l’ensemble, dans son intérêt à elle (Laeticia Hallyday), puis de ses filles, Jade et Joy.
Si les avocats de David Hallyday et Laura Smet veulent poursuivre quelqu’un, c’est vers le « trustee », la banque donc, qu’ils devront se tourner et non Laeticia Hallyday, Jade et Joy.