Alain Delon réagit à la mort de Mireille Darc « Ca me fait si mal. Elle méritait tellement de vivre »

– par Christophe Wiedemann
Alain Delon réagit à la mort de Mireille Darc « Ca me fait si mal. Elle méritait tellement de vivre »

Interrogé par Paris Match, Alain Delon a réagi à la mort de Mireille Darc, celle qui a partagé sa vie durant 15 ans.



L’actrice de 79 ans a perdu la vie des suites d’une Septicémie.

« Je me dis qu’elle ne souffre plus. C’était un calvaire, cette souffrance. Ceux qui souffrent sont ceux qui restent. Ca me fait si mal. Elle méritait tellement de vivre », a-t-il indiqué, la voix à peine perceptible, selon les propos rapportés par Valérie Trierweiler, qui est allée à sa rencontre.
Sa voix étouffe sous les sanglots. « Il y a 35 ans, Romy, et maintenant Mireille. Et depuis Simone (Veil). C’est trop ».

Véro­nique de Villèle, son assis­tante person­nelle durant dix-sept ans, a raconté cette fois à Gala qu’Alain Delon et son mari, l’architecte Pascal Desprez, étaient à son chevet la nuit où elle s’est éteinte.

"Alain Delon et Pascal son mari lui ont tenu la main jusqu’au bout. Pascal a eu la géné­ro­sité d’accep­ter la présence d’Alain Delon auprès d’elle. Il compre­nait combien ils étaient liés", a-t-elle confié.

Mireille Darc et Alain Delon sont restés, on le rappelle, ensemble durant une quinzaine d’années. Ils s’étaient rencontrés une première fois en 1960, rue François 1er, à Paris.

« On s’est croi­sés, Alain m’a regar­dée, je l’ai regardé, on s’est souri, et puis voilà. Ça n’a pas fait tilt. Je l’ai trouvé superbe, mais je ne me suis pas dit : « Oh ?! c’est l’homme de ma vie », confiait-t-elle. Ensuite il m’a proposé de tour­ner avec lui un film qui s’appelle Jeff. C’était en 1968. ».

Le tournage s’était très bien passé, et les deux stars ont appris à se connaître. Mireille Darc découvre un Alain Delon « roma­nesque, roman­tique, tendre et en même temps très fort ».

Mireille évoquait aussi du magné­tisme, de « quelque chose qui vient de l’inté­rieur, une force ».
« Vivre avec Alain m’a guérie de la jalou­sie », résumait-t-elle.