Alain Delon : Pourquoi il a préféré mourir chez lui plutôt qu’à l’hôpital ?

Mais pas question pour lui d’être hospitalisé.
Sa crainte était de partir seul.

Il avait choisi de vivre ses derniers instants dans sa résidence de La Brûlerie, à Douchy, dans le Loiret, entouré de ses proches.

Selon Paris Match, l’état de santé d’Alain Delon ne lui permettait plus de vivre normalement. Le cancer dont il souffrait avait atteint un stade incurable, aggravé par les conséquences d’un AVC survenu en 2019.

Parait-il que, ce matin, les Parisiens faisaient la queue devant les kiosques pour acheter le special Alain Delon de Paris Match. pic.twitter.com/3HsqLWIhe1

— Carole Tahan  (@ctahan) https://twitter.com/ctahan/status/1825871743191314502

Bien que son cœur et son corps aient été affaiblis par les traitements médicaux, l’acteur avait clairement exprimé sa volonté de ne pas subir d’acharnement thérapeutique.

En juin dernier, après un dernier bilan de santé, il avait réaffirmé son refus de poursuivre des traitements trop lourds, précise la publication.

Alain Delon avait même été contraint de quitter sa chambre du premier étage de sa demeure pour s’installer dans un lit médicalisé au rez-de-chaussée. Il ne pouvait presque plus se déplacer.

Son quotidien était rythmé par des douleurs intenses, notamment causées par des crises de goutte et des complications au genou, affirme Paris Match, qui s’appuie sur le témoignage de proche.

Malgré cela, il refusait obstinément toute hospitalisation. Il préférant rester chez lui, dans son immense propriété, loin des établissements médicaux où il redoutait de finir ses jours.

L’acteur ne pouvait plus se déplacer. Les soins lui étaient apportés à domicile par des infirmières.

Les rares fois où il quittait sa maison, c’était discrètement, à bord d’une ambulance, pour des perfusions à l’hôpital de Montargis, destinées à lui redonner quelques forces.

Le 14 août dernier, ses trois enfants, Anthony, Anouchka, et Alain-Fabien, se sont rassemblés autour de lui avec le médecin et l’administratrice judiciaire en charge de sa curatelle.

Et la décision avait alors été prise de passer à une phase de sédation, respectant ainsi les souhaits d’Alain Delon.

« Alain Delon est paisible, serein, ses yeux se ferment, mais son cœur bat encore », a fait savoir une source qui s’exprime sous couvert d’anonymat.

Jusqu’à cette nuit fatidique du 17 au 18 août, où il a rendu son dernier souffle, entouré de ses enfants, qui l’ont accompagné jusqu’au bout.