Valérie Trierweiler vers une expertise psychiatrique après avoir giflé un ex candidat UMP ?

– par Christophe Wiedemann
Valérie Trierweiler vers une expertise psychiatrique après avoir giflé un ex candidat UMP ?

Me Emma­nuel Marsi­gny, l’avocat de Moha­med Rizki, ex-candi­dat UMP, entend demander une expertise psychiatrique de Valérie Trierweiler, après que celle-ci ait giflé son client.



« J’étais atta­blé à une terrasse de café avec un ami dans le XVe arron­dis­se­ment, raconte-t-il dans les colonnes du « Parisien ».
« Il était aux alen­tours de 14h30. J’ai vu arri­ver Mme Vale­rie Trier­wei­ler vers nous. Je lui ai simple­ment demandé : “Comment va François ??” Honnê­te­ment, c’était une simple ques­tion, sans arrière-pensée. », confie cet ancien candidat aux municipales à Compiègne.

« Une ques­tion « sans arrière-pensée. Elle est venue vers nous en répé­tant de manière très agres­sive : “Excu­sez-vous ?! Excu­sez-vous ?! Excu­sez-vous ?!” Elle était très, très hysté­rique. Et là, elle m’a giflé avant de tour­ner les talons. J’étais choqué. J’ai été humi­lié. Rien ne justi­fie la violence », poursuit-il. « Elle a porté atteinte à mon inté­grité physique, morale et à ma dignité humaine. Entre gens civi­li­sés, on n’utilise pas la violence pour des mots, qui plus est quand on a été première dame ».

Moha­med Rizki affirme avoir hésité à déposer plainte. Il aurait été poussé à le faire par son entourage.
« Je voudrais savoir si elle a conscience du mal qu’elle a fait. Il faut qu’elle comprenne que nous vivons dans une démo­cra­tie et que la liberté d’ex­pres­sion existe. Et qu’au­cune violence ne saurait être justi­fiée. Je lui demande des excuses publiques. », dit-il.

Son avocat va cependant plus loin dans sa démarche. Il entend demander une expertise psychiatrique de l’ex de François Hollande.
« Au regard de la réac­tion tota­le­ment dispro­por­tion­née de Mme Trier­wei­ler et compte tenu d’autres faits de violences récents [allusion à son altercation avec l’ex-femme du ministre Michel Sapin, ndlr], nous sommes en droit de nous inter­ro­ger sur son état de santé psychia­trique et son état de dange­ro­sité », lance-t-il.

« C’est un compor­te­ment qui relève, peut-être, d’une patho­lo­gie psychia­trique. Et comme la justice nous permet de le faire dans les dossiers de cette nature, nous allons donc deman­der une exper­tise psychia­trique de Mme Trier­wei­ler. » .