Des traumatismes de son enfance, Sylvie Vartan en parle dans le Journal du Dimanche. Il s’agit de son départ de Bulgarie, son pays d’origine.
Son enfance bulgare a en effet longtemps été douce, avant qu’elle ne soit contrainte de prendre la fuite face aux menaces.
« J’étais une petite fille aimée, protégée par le cocon d’une famille unie », a confié celle qui a garde un tendre souvenir de la maison du grand-père à Sofia.
« Puis, l’angoisse nous a gagnés, poursuit la chanteuse en pleine promotion de son album « Merci pour le regard ».
« Pendant deux ans, nous avons attendu tous les jours un visa pour la France. Pour nous, dans le bloc de l’Est, c’était le pays de la liberté, mais tout le monde n’y avait pas accès, alors certains fuyaient en se cachant sous des trains au péril de leur vie. Hier comme aujourd’hui en Afghanistan, l’histoire est jalonnée de drames humains ».
Sylvie Vartan avait aussi évoqué avec douleur cette période dans une émission sur France 2.
« C’était vraiment une vie extrêmement difficile, dont je me souviens d’ailleurs, et qui est très marquante. Tout ce que j’ai ressenti petite et tout ce que j’ai appris en Bulgarie, je l’ai gardé », confiait-elle.
« Je crois que ce qu’on a vécu enfant est indélébile. C’est quelque chose qui vous poursuit et j’y pense tout le temps. Ça m’habite sans cesse », ajoutait-elle.
Et de poursuivre : « C’est mes parents qui ont décidé, évidemment. Eddy et moi nous étions enfants. « J’avais 6 ans et demi, 7 ans et nous avions quitté tout : les parents, les grands-parents, la famille ».
"Sylvie Vartan – Le récital", lundi et mardi au Théâtre Edouard-VII (Paris 9e). theatreedouard7.com
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