À seulement 25 ans, Camille Gottlieb, la cadette de la fratrie Ducruet, a dû faire face à une sérieuse préoccupation de santé qui l’a amenée à une consultation d’urgence et à une série d’examens médicaux.
Issue d’une famille qui ne passe pas inaperçue, avec Stéphanie de Monaco pour mère et l’ancien garde du corps de celle-ci comme père, l’héritière monégasque, a partagé son parcours et ses défis dans une interview accordée à Gala.
Bien qu’active sur les réseaux sociaux et apparemment confiante, la jeune femme a traversé des périodes difficiles, notamment lorsqu’elle vivait chez sa mère à Monaco, entourée de sa chienne Léonie qu’elle a adoptée il y a six ans.
Elle a confié : "Quand je l’ai prise, je traversais une période de doutes, je ne savais pas ce que je voulais faire. Je n’étais pas bien, pas bien du tout même."
La jeune femme, qui reconnaît ne pas avoir été une adolescente à problèmes, se souvient de cette période où elle était émotionnellement perdue, et où elle a fini par consulter un psychiatre.
Au cours de ces séances, la fille de la princesse Stéphanie de Monaco a fini par découvrir les raisons derrière ses crises d’angoisse.
"J’ai passé des examens, on s’est rendu compte que j’avais un QI supérieur à la moyenne et j’ai été diagnostiquée TDAH [trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, ndlr] avec une hypersensibilité", a-t-elle indiqué. La chanteuse Louane souffre aussi du même mal.
Avec l’aide de ce professionnel de la santé, Camille, également présidente et fondatrice de l’association Be Safe Monaco, qui lutte contre l’alcool au volant, a appris à mieux gérer ses émotions. Elle se sent désormais apaisée et heureuse, et elle revisite parfois les écrits qu’elle avait rédigés à l’époque pour exorciser son mal-être.
Elle déclare : "Mon Dieu, mais j’étais aussi torturée que ça !" avant d’ajouter avec gratitude : "Je pense que le pire sentiment qui existe, c’est de ne pas trouver son identité. Mes parents m’ont beaucoup aidée, ma famille aussi." Camille considère désormais cette période difficile de sa vie avec une certaine reconnaissance, reconnaissant que cela lui a permis de devenir la femme qu’elle est aujourd’hui.
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