Pour l’occasion, il se livre dans les colonnes de Paris Match, où il évoque non seulement les limites qu’il s’impose pour son métier, mais aussi les attentats qui ont secoué Paris le 13 novembre dernier.
« Je dis toujours que la seule limite, c’est que ce soit drôle mais c’est vrai que les attentats on ne peut pas en parler. J’ai fait deux, trois vannes sur les barbus, mais je ne sais pas si le public a vraiment envie qu’on revienne là-dessus », confie l’humoriste.
« C’est difficile car il y a un vrai traumatisme. Le soir du 13 novembre, je jouais à Douai, j’ai appris la nouvelle en sortant de scène. Le lendemain je me produisais à Dunkerque, beaucoup de gens ont appelé pour demander si c’était maintenu, j’ai dit qu’il fallait évidemment jouer, même si à Paris – et c’était logique – tous les spectacles ont été annulés », précise-t-il.
« Ce n’était pas irrespectueux, au contraire, c’était important qu’on vienne dans les salles de spectacle. Cela fait partie de notre liberté. Après les attentats, nous avons tous senti un coup d’arrêt dans la fréquentation, là c’est reparti. Je trouve même qu’il y a une sorte de ferveur nouvelle, on a envie de se lâcher », dit-il.