Le journaliste vedette de la première chaine avait en effet tiré à boulets rouges contre l’État et les privilèges qu’il est censé avoir accordé au roi d’Arabie Saoudite à Valauris dans le sud de la France, alors qu’il ne cesse de brider la liberté des « touristes normaux » et les petits entrepeneurs.
« C’est ballot ! J’aurais dû penser à faire privatiser ma plage le temps des vacances… Mais là où je suis l’Administration fait le contraire. Elle emmerde les plagistes (et les vacanciers) en multipliant les contrôles, en mesurant la distance des matelas de la mer, la largeur des espaces qui ont été réduits cette année », avait-il dénoncé.
« 6000 emplois perdus cet été sur le littoral… Qu’importe, pour eux, faut contrôler pour faire de la place avec de gros PV si on dépasse de 10 cm ! Et pourquoi pas à Vallauris ?, s’insurgeait le journaliste. Et le plus drôle sur ma plage, c’est que les fonctionnaires très zélés ont fait retirer des fauteuils de plage ».
Ce coup de gueule aurait porté ses fruits, estime ’Ici Paris’, qui rappelle que le roi d’Arabie Saoudite a finalement levé le voile, ’mécontent du barouf » causé par sa venue à Valauris, où il possède pourtant une immense propriété depuis près de 40 ans.
’Les grilles bloquant l’accès à la plage publique de la Mirandole de Valauris ont été retirées. Et notre Jean-Pierre Pernaut a retrouvé son calme et son sourire’.
Si Jean-Pierre Pernaut est heureux, on ne peut pas en dire autant des commerçants locaux dont l’activité aurait été dopée lors de ce séjour. D’après « Le Point », certains auraient « fait leur chiffre d’affaires annuel » en une semaine. Arabie Saoudite séjourne actuellement au Maroc, un pays où il a ses habitudes.