Jamel Debbouze fait la couverture du dernier numéro du magazine « GQ », où il revient sur son parcours, rappelant que même s’il a connu le succès, il n’oublie pour autant d’où il vient.
« Je fais gaffe à ça, rester au contact de la vérité, du sol. Le hall de bâtiment, c’est là que j’ai appris à danser, c’est là que j’ai entendu Nova pour la première fois, que j’ai embrassé une fille » confie l’acteur, en pleine promotion de son film en motion capture « Pourquoi je n’ai pas mangé mon père ? ».
Et de poursuivre : « Je crois que, quand tu es né pauvre, tu le restes un peu toute ta vie dans ta tête ».
Le mari de Melissa Theuriau explique par ailleurs qu’il aborde dans sa dernière réalisation des thèmes qui lui sont cher.
« Moi, ce que j’aime dans ce film c’est que j’y retrouve tous les thèmes qui m’ont touché profondément : l’exclusion, la différence, l’amour, l’amitié évidemment et puis, effectivement, le pouvoir », dit-il.
« La différence entre Édouard (le héros) et moi, c’est que moi j’ai été aimé tout de suite par ma mère, par mon père, et exclu après. Exclu à cause de ma taille d’abord, ensuite de mon handicap, puis de ma tête », confie le comédien.
Au cours de cet entretien, le pote de Gad Elmaleh évoque sa paternité, notamment le prénom de son fils ainé, Léon. Il explique que sa mère n’arrive toujours pas à prononcer ce prénom.
« Ma mère n’arrive toujours pas à le dire. Elle l’appelle Ali, son deuxième prénom », dit-il.
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