Gilles Lellouche, sous l’emprise d’une secte !

– par Nolwenn A. Dalpiva
Gilles Lellouche, sous l'emprise d'une secte !

Difficile d’imaginer Gilles Lellouche ailleurs que sous les projecteurs. À 53 ans, l’acteur et réalisateur est partout, porté par le triomphe de L’Amour ouf, immense succès de 2024 qu’il a écrit et mis en scène. À l’écran comme derrière la caméra, l’artiste enchaîne les projets, récemment encore dans (Chien 51) de Cédric Jimenez, aux côtés d’Adèle Exarchopoulos. Et il pense à un projet sur une secte.



Des détails sont précisés par le magazine France Dimanche.

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Invité sur les ondes de (France Inter), le comédien est revenu sur une figure qui l’intrigue depuis toujours : Raël, de son vrai nom Claude Vorilhon. Le fondateur du mouvement raëlien, célèbre pour avoir affirmé dans les années 70 avoir rencontré des extraterrestres appelés les « Elohim », a marqué l’imaginaire du jeune Gilles dès l’âge de 11 ans.

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« Il me fascine depuis tout petit », a-t-il confié, évoquant ses souvenirs d’enfance du côté de Fontainebleau, où il croisait régulièrement le gourou sur un marché, vendant ses livres.

Loin de toute adhésion, c’est le personnage en lui-même qui a fasciné l’acteur. « Je regardais ce type, je me disais : “Mais qu’est-ce que c’est que ce timbré ?” », se souvient celui qui a récemment pris du bon temps avec Ile Maurice.

Le pote de Jean Dujardin décrit un `homme au parcours improbable, arborant des « symboles provocateurs » et cumulant des « ambitions déroutantes ». Une trajectoire si dérangeante qu’elle en devient, à ses yeux, profondément cinématographique.

D’autant que l’actualité autour de Raël est loin d’être anodine. Le gourou a récemment été accusé d’abus sexuels par une ancienne adepte, Lydia Hadjara, dans un ouvrage paru début 2025, J’étais son esclave (éd. City).

Un contexte lourd, qui rend toute fascination délicate à manier. Gilles Lellouche n’élude pas la complexité du sujet, mais y voit avant tout la matière d’un récit puissant, à explorer avec distance et lucidité.

« Il y a un beau film à faire », affirme-t-il. Et évoquer ensuite le contraste saisissant entre l’homme, ses discours, ses dérives et l’impact qu’il a pu avoir sur ses adeptes.